← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Mutations | Cameroun | 13/02/2009 | Lire l'article original
" L'enseignant est semblable à un métal. Et, cette cérémonie fait de lui un métal précieux, de l'or ", a-t-il appuyé. Mais, bien avant le rituel, le président général de la Sca, par ailleurs président de la conférence des recteurs et recteur de l'université de Douala, le professeur Bruno Bekolo Ebe, en a profité pour lancer un appel à ses collègues. " Les attentes de notre université et celles de la société en général sont grandes. Notre mission est de forger des armes qui permettront de donner à la société camerounaise de nouveaux moyens d'être maître de son devenir ", a martelé Bruno Bekolo Ebe.
Il s'est interrogé sur le rôle de l'universitaire. "Comment comprendre que, nous, agrégés, restions aphones aux problèmes qui se posent à notre pays. Devons-nous rester silencieux face aux questions suscitées par le nouveau Code de procédure pénale ? Sans voix face aux Accords de partenariat économique ou à la crise financière ?", a lancé Bruno Bekolo Ebe à ses collègues parmi lesquels l'on pouvait reconnaître, sur la même table, les professeurs Joseph Owona, Adolphe Minkoa She, Elie Claude Ndam Njitoyap, qui est le secrétaire perpétuel de la Sca. "Nous devons répondre aux appels de notre société", a suggéré le professeur Bruno Bekolo Ebe.
C'est après lui que Jacqueline Ze Minkandé et Vincent de Paul Ndjientcheu ont été adoubés. Un rituel tout particulier. C'est d'abord les parrains qui ont habillé leurs filleuls de la toge rouge et noire. Ensuite, le président général de la Sca leur a placé une toque sur la tête en disant chaque fois : "voici le professeur Jacqueline Ze Minkandé" ou " voici le professeur Vincent de Paul Ndjientcheu ". La leçon inaugurale présentée par le professeur Jacqueline Ze Minkandé, pour clôturer le rituel, a porté sur la prise en charge de la douleur en réanimation. Comme dans certains hôpitaux, l'énergie électrique venait par intervalles irréguliers.
Justin Blaise Akono
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux