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Revue de presse de santé tropicale

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L’urgence d’une solution

Cameroon tribune | Cameroun | 28/06/2006 | Lire l'article original

Lorsqu’on parle de santé et d’éducation, on touche les secteurs-clés à partir desquels se mesure l’indice du développement humain. Toutes les nations qui se veulent développées, ont, à divers degrés, maîtrisé ces secteurs stratégiques pour l’épanouissement de leurs populations. En matière de santé, dont il est question dans ce propos, à tous les niveaux, les besoins du Cameroun demeurent encore énormes.

Le développement, tout le monde s’y accorde, est le résultat d’une politique associée à des moyens conséquents. La formation des médecins, ces acteurs sociaux, qui sous diverses appellations à travers les âges, mettent leur science en branle pour soulager au quotidien les populations, est aujourd’hui en question dans notre pays.

A eux seuls, le chiffres interpellent la société : en 27 ans d’existence, le Cameroun n’a formé que 2000 médecins, et environ 500 sont dans les rouages administratifs. Autant dire que le ratio officiel d’un médecin pour dix mille habitants comporte d’énormes disparités selon qu’on se situe en zone urbaine ou en campagne. De plus, au-delà du fait que ceux formés, sur place sont en nombre insuffisant, on constate dans le corps (comme ailleurs) un exode continu vers l’étranger pour la spécialisation, ce qui en soi est une bonne chose, mais aussi pour des raisons purement économiques.

Autrement dit, sur le nombre global des médecins formés chaque année par la Faculté de médecine et de sciences biomédicales, seule structure de formation à cycle complet (avec quelques spécialisations) opérationnelle dans notre pays, moins de la moitié va dans les formations sanitaires publiques, le reste soit émigre soit s’oriente vers le privé où les offres d’exercice apparaissent alléchantes. Et le grand perdant dans ce flux, c’est bien évidemment l’Etat qui a investi de moyens considérables pour la formation des ces cadres et n’en recueille par les dividendes attendues dans l’intérêt général.

La solution serait plus dramatique sans l’apport déterminant des médecins formés à l’extérieur. Mais cela ne comble pas le déficit qui existe aujourd’hui et qui s’accentue entre la demande de formation et les possibilités peuvent offrir l’Etat.
D’où l’urgence d’une solution durable. Une solution qui passe certainement par la création d’autres formations privées, dans toutes les régions du pays, aptes à prendre le relais et à compléter l’action de l’Etat. Car il y a une réalité sur laquelle tous les experts sont d’accord : les médecins formés au terroir sont toujours meilleurs que leurs compatriotes, même brillants, qui vont se former dans les pays étrangers.

Cela signifie qu’ils répondent au profil de médecin formé pour résoudre les problèmes liés à son environnement. Car même si dans son ensemble il faut respecter les critères universels liés à cette formation spécifique, rien ne remplace le traditionnel " médecin de campagne " qui est proche de son terroir. Le type même du praticien qui peut anticiper, comprendre rapidement les problèmes qui surgissent ici et là et y apporter des solutions appropriées tout en constituant une banque de données fiable qui serait la base de toute recherche antérieure.

L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE donne une chance supplémentaire au Cameroun pour élaborer des politiques audacieuses dans ce domaine, le secteur santé étant par ailleurs considéré comme un secteur social prioritaire par les bailleurs de fonds internationaux.

WAFFO MONGO

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