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Formation des médecins : Les faiblesses de l’offre

Cameroon tribune | Cameroun | 28/06/2006 | Lire l'article original

Le fait ne pouvait passer inaperçu : à l’occasion de la célébration de son 70e anniversaire cette année, la Fondation Ad Lucem a décidé de ressortir des tiroirs, son vieux et poussiéreux projet de création d’un hôpital universitaire. La formation sanitaire d’appui qui devrait être construite à Yaoundé, trouvera un contexte a priori très favorable.

Et pour cause ! Ce n’est pas le paradis en matière de formation des médecins au Cameroun en ce moment. Et cela rejaillit évidemment sur la couverture sanitaire nationale. A titre d’illustration, l’Ordre national des médecins estime à un médecin pour 40.000 habitants, le ratio national. Loin, très loin du chiffre officiel d’un médecin pour environ 10.000 habitants, qui n’est déjà pas spécialement élogieux.

La réalité est donc là : le Cameroun ne compte pas suffisamment de médecins pour couvrir la demande de ses 17 millions d’habitants à travers le territoire national. Et à côté des problèmes de fuite des cerveaux déjà décriés lors de la journée mondiale de la santé en avril dernier, il est clair que la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’université de Yaoundé I, qui détient pratiquement le monopole de la formation, ne met pas sur le circuit, un nombre de professionnels conséquent. En 27 ans d’existence, moins de 2000 médecins généralistes ont été formés à Yaoundé. Pire, moins de 1000 lauréats de cette institution exercent actuellement au Cameroun.

Ces chiffres laissent apparaître une évidence : l’Etat camerounais ne peut plus continuer à assumer seul la formation des médecins. Devant la taille presque effrayante de la demande, il est clair que la Faculté de médecine doit être secondée. Et même si progressivement, l’offre a été améliorée, avec notamment l’introduction de cycles de formation pour certaines spécialités, on est très loin du compte. D’ailleurs plus de la moitié des médecins inscrits à l’Ordre national ont reçu leur formation à l’étranger. Encore heureux qu’ils aient accepté de revenir exercer au pays.

En tout cas, des branches très demandées comme l’ophtalmologie ou la cardiologie ne sont pas dispensées au Cameroun. Pareil pour des spécialités comme la psychiatrie ou la stomatologie (dentistes). Ce qui se traduit par une extrême rareté de ces spécialistes, formés à l’extérieur. Dans la poursuite de l’objectif d’accès de tous aux soins, ce n’est pas un avantage. A Yaoundé par exemple, il faut parfois attendre trois mois pour un rendez-vous quand on a mal aux yeux.

Dans ce contexte, il convient de saluer, dans un premier temps, l’initiative de certains universitaires d’ouvrir des institutions de formation dans le secteur privé. Pour le cas d’Ad Lucem, l’hôpital universitaire n’est pas encore une alternative à la faculté de médecine. Mais si ce projet est mené à son terme, il pourra être d’un appui certain, quand on sait que la FMSB de Yaoundé ne dispose pratiquement plus d’hôpital école pour ses étudiants. Quand aux autres institutions, elles sont vivement encouragées. A condition de remplir toutes les conditions scientifiques, techniques, mais aussi matérielles.

L’université des Montagnes qui a été autorisée à fonctionner comme institut universitaire de technologie avec cycle de trois ans, ne satisfait pas encore à ces exigences. D’où la prudence des pouvoirs publics à leur octroyer une autorisation de formation pour un cycle complet. Et en attendant l’ouverture annoncée à la prochaine rentrée, d’une école de médecine à l’université de Buea suscite beaucoup d’espoir. Une de plus, ce sera déjà un pas, dans le long parcours vers une couverture nationale satisfaisante.

Yves ATANGA

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