« Plus de quatre millions d’avortements dangereux auraient lieu chaque année en Afrique ; causant la mort de 34.000 femmes et filles, selon les estimations », a déclaré Egike Oji, directeur du bureau national de l’Ipas au Nigeria. Selon ce dernier, les avortements dangereux contribuent de manière significative à l’augmentation du taux de mortalité maternelle au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 138 millions d’habitants. L’on estime à 800 décès maternels sur 10.000 naissances au Nigeria. C’est l’un des chiffres le plus élevé au monde, a-t-il affirmé.

La majorité des avortements, a indiqué M. Ejike, sont effectués dans des conditions dangereuses et plus de 140.000 de ces cas aboutissent à une hospitalisation liée à des complications. Ainsi, la loi n’autorise l’avortement que pour sauver la vie de la mère.

R.S.K

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