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Lutte contre la mortalité maternelle et infantile : Une feuille de route pour harmoniser et rationaliser les actions

Le soleil | Sénégal | 01/02/2006 | Lire l'article original

Permettre aux différents acteurs engagés dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale de disposer d’un document de référence. Tel est le but visé dans l’élaboration d’une feuille de route devant leur servir de cadre d’intervention.

Avec 510 décès sur 100.000 naissances vivantes, le taux de mortalité maternelle reste encore élevé au Sénégal et en Afrique d’une manière générale où une femme sur seize perd la vie en donnant la vie. Il importe donc de réduire considérablement la mortalité qui frappe chaque année 529.000 mères dans le continent noir et qui touche toutes les 50 minutes 130 nouveau-nés. Comme le stipule d’ailleurs l’Union africaine, qui recommande aux pays africains d’élaborer et de mettre en œuvre une feuille de route, afin d’accélérer l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), notamment, celui relatif à la santé maternelle et néonatale.
Le Sénégal est engagé sur cette voie en procédant lundi dernier à la validation de la feuille de route multisectorielle pour la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale. Un document de référence qui va servir de cadre d’intervention à tous les acteurs impliqués dans la lutte pour arrêter la tragédie des décès maternels.
En somme, la feuille de route doit permettre l’harmonisation et la rationalisation des diverses actions menées et visant à réduire la mortalité maternelle et néonatale.

Cette ambition, qui entre également en droite ligne des recommandations de la Conférence du Caire en 1994, est déjà intégrée au Sénégal dans la deuxième phase du Plan national de développement de la Santé (Pnds) dans lequel la baisse de la mortalité maternelle et infantile figure parmi les priorités, fait savoir Abdou Fall, ministre de la Santé et de la Prévention médicale. Donc, c’est à juste raison que l’Etat du Sénégal va s’engager pour sa mise en œuvre, lui qui a enregistré, selon le Dr Yankalbe de l’Oms, plus de vingt années de combat dans ce domaine.
Cependant, malgré l’efficacité des interventions, une meilleure connaissance des obstacles à l’accès aux soins, “ les femmes continuent de mourir en assurant la perpétuation de l’espèce humaine ”, constate amère Mme Suzanne Maïga Konaté, représentante-résidente de l’Unfpa (Fonds des Nations unies pour la population).

Cortège de souffrances

Poursuivant, elle indique : “ Cette mortalité maternelle, qui est l’aboutissement d’un long cortège de souffrances, n’est que la partie la plus visible de ce phénomène ; car pour une femme qui meurt, 20 à 30 restent meurtries et invalides souffrant, par exemple, de fistule obstétricale qui est la manifestation la plus dramatique de cette morbidité maternelle. Pour la majorité d’entre elles, cette invalidité les affecte pour le restant de leur vie en l’absence d’une prise en charge encore trop faible ”. Ces propos incitent ainsi davantage à la réflexion.
Et pour que la baisse de la mortalité maternelle soit une réalité, il faut impérativement résoudre des préalables, suggère le ministre de la Santé et de la Prévention médicale. Abdou Fall trouve que les manquements sont inhérents à un système socio-culturel et à un cadre professionnel qui ne favorisent pas une bonne prise en charge de la maternité. Il parle de la grossesse qui, au lieu d’être l’affaire du couple, est dans la majorité des cas celle de la belle-famille.

Pour Abdou Fall, la plus grande difficulté réside dans le fait que la femme, qui porte la grossesse, est la moins responsabilisée dans le processus. C’est pourquoi, il propose de “ recentrer la grossesse sur celle qui la porte et qui en souffre ”. Selon lui, “ tant que les conceptions ne bougerons pas dans certaines localités éloignées, le taux de mortalité ne bougera ”, indique-t-il. Ainsi, milite-t-il pour la mise en place d’une stratégie impliquant les communautés, les leaders d’opinion, afin de réduire certaines difficultés inhérentes à l’environnement social.
A côté des considérations socioculturelles, principal obstacle à la réduction du taux de mortalité, le ministre de la Santé et de la Prévention médicale évoque la disponibilité de ressources humaines de qualité pour permettre aux populations d’accéder à des soins adéquats quel que soit l’endroit où elles se trouvent.
Si les questions socioculturelles, celles relatives au statut de la femme et à l’environnement professionnel trouvent rapidement des solutions, il est évident qu’elles vont influer sur la baisse de la mortalité maternelle.

Maïmouna Gueye

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