retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Dr Rebecca Djao : « Le bilan du choléra est de 15 décès sur 75 malades » [interview]

Cameroon tribune | Cameroun | 06/10/2009 | Lire l'article original

Dr Rebecca Djao, déléguée régionale de la Santé publique de l’Extrême-Nord fait le point. Quelques semaines après que les premiers cas aient été enregistrés, quel bilan peut-on dresser aujourd’hui ?

Vous savez que pour les premiers cas généralement il y a des doutes autour tant que rien n’a été confirmé. Depuis l’apparition des premiers cas, nous avons enregistré 75 malades. Et sur ce nombre, il y a des décès. Vous savez, au début de la maladie, les populations ne se signalent pas assez tôt. On dénombre 15 décès mais la majorité des décès sont survenus dans les familles avant que le personnel de santé ne soit informé.

Quelle est la situation qui prévaut actuellement dans les localités du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga où la présence de cette maladie a été signalée ?

Actuellement la situation est sous contrôle. Le district de Bourha qui a enregistré le plus de cas, c’est-à-dire 42 cas n’a pas notifié de cas depuis le 1er octobre. De même, celui de Mora n’a plus notifié de cas depuis le 2 octobre. Mokolo qui a notifié deux cas reste à ce stade-là puisque les deux cas sont venus d’une aire de santé du district de santé de Mogodé.

Actuellement la population est sensibilisée par rapport à la situation du choléra. Tout est mis en œuvre pour le contrôle de cette épidémie.

Qu’est-ce qui peut actuellement expliquer la résurgence de cette maladie dans cette région ?

L’histoire du premier cas notifié révèle que c’est une dame qui a été du côté de Mobbi au Nigeria ; elle serait rentrée de là, puis décédée en famille des suites de diarrhée et vomissements. La famille ayant lavé le linge sale dans une rivière, c’est cela qui a fait de sorte que ceux qui sont en aval ont eu à utiliser cette eau et c’est ce qui a fait en sorte que l’épidémie se déclenche dans cette zone. Je crois que le choléra a été importé parce que de l’autre côté il s’avère qu’il sévit une épidémie. Tout est mis en œuvre pour le traitement des points d’eau et la sensibilisation des populations sur les problèmes d’hygiène car le choléra est une maladie de l’insalubrité.

Quelles mesures avez-vous prises pour circonscrire, voire enrayer cette maladie ?

Dès que nous avons été notifiés par le district concerné par le premier cas, les équipes de la région sont allées sur le terrain pour apporter le renfort. Dans leurs bagages, il y avait les médicaments, les solutés et du chlore pour traiter des points d’eau. Elles sont aussi allées pour sensibiliser les populations Les districts de santé ont tenu des réunions de crise avec les autorités administratives et les autorités traditionnelles pour pouvoir mener à bien les actions de sensibilisation afin que les populations prennent des précautions pour ne pas attraper la maladie.Dans tous les districts de santé, la prise en charge est assurée et elle est gratuite. Nous avons informé le ministère de la Santé publique dès que nous avons eu le premier cas notifié. Le ministère a promptement réagi et à travers le Centre d’approvisionnement régional (CAPP) qui nous a demandé de pouvoir assurer la prise en charge. Tous les districts sont en alerte pour qu’ils puissent être en éveil pour notifier tous les cas, même les faux cas car il vaut mieux tout notifier pour être sûr qu’on ne passe pas à côté d’un vrai cas.

Quel message adressez-vous aux populations ?

Mon message est que le choléra est une maladie qu’on peut éviter à travers les simples mesures d’hygiène et qu’elles boivent de l’eau propre. Par exemple dans le premier village où la maladie s’est déclarée, les populations disposaient certes d’un forage, mais elles préféraient utiliser l’eau de la rivière. Il faut utiliser de l’eau propre, même de l’eau bouillie ; éviter de manger des crudités surtout dans les zones où l’épidémie a été signalée. En bref, je recommande aux populations d’appliquer strictement les règles élémentaires d’hygiène.

Propos recueillis par Patrice MBOSSA

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_crosspharm
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_faes
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !