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Mortalité maternelle et néonatale en Afrique

Le pays | Burkina Faso | 15/07/2006 | Lire l'article original

Le Burkina au chevet des femmes enceintes.

Les chiffres font froid au dos : selon les données officielles, chaque seconde, une femme meurt dans le monde pendant la grossesse ou l’accouchement. La situation est préoccupante au Burkina. «C’est l’un des pays où les taux de mortalité maternelle et néonatale sont les plus élevés», déplore Chantal Compaoré, l’épouse du chef de l’Etat. Le 15 juin, à Boromo, dans la Boucle du Mouhoun, l’on a célébré la troisième Journée africaine de lutte contre ce spectre mortel. Dans cette région, 55 femmes sont décédées en 2005 dans les formations sanitaires. 64% des 39 495 accouchements ont eu lieu hors des services de santé, sans aucune assistance qualifiée.

«Faisons en sorte que l’espoir de perpétuation de l’espèce humaine n’aboutisse pas aux pleurs et à la désolation». Parole de Chantal Compaoré. Pour réussir ce pari, elle mise sur les organisations communautaires et les associations : "Inscrivez dans vos activités la formation de vos membres, et la sensibilisation des populations cibles sur la reconnaissance des signes de danger de la grossesse et de l’accouchement", leur a-t-elle déclaré. Et ce n’est pas tout : "J’encourage particulièrement les responsables des maisons de la Femme à collaborer avec les services de santé pour l’organisation de ces formations au profit de l’ensemble des femmes et de leurs partenaires».

Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Pascal Benon, lui, a tiré son chapeau aux partenaires techniques et financiers du Burkina. Déjà, l’OMS par exemple a promis d’apporter davantage de soutiens à cet «engagement pour la vie de la mère et de l’enfant». Son représentant au Burkina, Babamoussa Amidou, a été sans ambages : «Nous devons faire cause commune et agir ensemble». Puis il rappelle que "les Objectifs du millénaire visent à réduire d’ici 2015, la mortalité maternelle et néonatale". Le thème de la Journée donne, à ce sujet, une piste d’actions : «Impliquer la communauté pour une mise en œuvre efficace des soins obstétricaux essentiels». Il s’agit de «faire en sorte que chaque membre de la communauté soit informé, sensibilisé, responsabilisé et même formé», insiste le ministre de la Santé, Alain Yoda.

A Boromo, les femmes ont cerné la mesure de l’enjeu. Elles ont créé une mutuelle. La prise en charge des urgences chirurgicales est désormais subventionnée à 60%. En 2004, 10 décès maternels ont été enregistrés au district sanitaire de cette ville. Pendant la même période, 9 389 bébés sont nés. L’année suivante, 6 décès maternels pour 9 247 naissances attendues. Le premier trimestre de l’année 2006 augure un mauvais présage. Déjà, 7 décès maternels, selon la représentante des femmes de Boromo. Elle a aussi mis sur le tapis les chiffres de l’enquête démographique de santé réalisée en 1998-1999: 484 décès pour 100 000 naissances.

Tous les intervenants ont reconnu le mérite de Chantal Compaoré dans la lutte pour le droit à la vie de la mère et de l’enfant. Le ministre Alain Yoda par exemple ne s’est pas fait prier pour lui jeter des fleurs : «Je salue l’engagement ferme, permanent et sans équivoque de madame Chantal Compaoré qui, aux côtés de ses pairs, a œuvré en 2001 à Bamako pour que cette journée soit une réalité». Tout cela «pour que les femmes voulant donner la vie ne voient pas leurs espoirs voler en éclats et leur santé menacée», note le maire de Boromo, Karim Djira. Un échantillon de moustiquaires a été offert, à titre symbolique, à certaines femmes présentes à la cérémonie. En attendant le «sursaut collectif» tant espéré par le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Pascal Benon. En tout cas, Chantal Compaoré a rappelé, de vive voix, qu’il s’agit là, «d’une priorité du gouvernement en matière d’action pour le bien-être des populations». Parole de Première dame.

Par Hervé D’AFRICK

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