Ce dernier est en effet décédé à sa sortie, faute de n’avoir pu suivre son traitement. « Nous avons donc décidé de nous intéresser aux cas de malades dans les prisons afin que ceux qui sont malades le sachent au moins », explique Martin Mouaha, président et père éducateur de l’ADIACAM. Avec l’autorisation du ministère de la Justice, l’association a le droit d’organiser des campagnes de dépistages dans les prisons du pays en fonction des moyens mis à leur disposition par le ministère de la Santé publique. « Le message est aussi de faire comprendre aux patients que grâce à l’évolution des technologies, ils peuvent intervenir en auto-surveillance, puis en autocontrôle de leur maladie », conclut Martin Mouaha. La campagne prévue ce mois s’achève vendredi prochain.

JRM

Lire l'article original