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Mutations | Cameroun | 04/09/2006 | Lire l'article original
Pour le ministre de la Santé publique, ces révélations sont graves au moment où l’Etat veut mettre à la disposition des associations des personnes vivant avec le VIH-SIDA un fonds de solidarité pour leurs activités. Urbain Olanguena Awono a embrayé en annonçant la baisse prochaine du coût des antirétroviraux, qui passera de 3.000 Fcfa à 1.000, Fcfa grâce à un appui de la Fondation Clinton. Selon le Minsanté, cette mesure entrera en vigueur dès le mois de décembre prochain. L'on se souvient qu'il y a quelque temps, le prix de l'insuline avait été revu à la baisse par le ministre de la Santé, mais la décision avait tardée à être appliquée dans les hôpitaux. Par ailleurs, la nouvelle de la baisse prochaine du coût des antirétroviraux n'a pas suscité l'euphorie des PVVS, qui, malgré les 60 millions Fcfa alloués au fonds de solidarité par le ministère de la Santé, ne tarissent pas de récriminations.
En effet, soutient la présidente du réseau camerounais des personnes vivant avec le VIH-SIDA (Récap+), il n’y a toujours pas de véritable partenariat entre les autorités gouvernementales et les malades. "On nous appelle toujours à la dernière minute quand ils ont déjà tout arrêté. Notre rôle est alors d’écouter et d’approuver leurs directives. Or, il faut une véritable implication des associations de Pvvs, qui connaissent mieux les réalités du terrain pour mieux cibler les orientations. Pour ce fonds de solidarité, nous voulons être impliqués du début jusqu’à la fin, afin de mieux contrôler les actions", fustige Bertrand Kampoer, président du FISS, une association de Pvvs basée dans la province du Centre.
Avis partagé par les autres membres des associations, qui ont saisi l’occasion de la rencontre de vendredi dernier pour dénoncer certaines pratiques dans des unités de prise en charge des Pvvs. À l’Est, par exemple, la centralisation de la vente des Arv à l’hôpital provincial de Bertoua augmente le budget des personnes vivant avec le VIH, qui partent de Moloundou pour s’approvisionner, après avoir déboursé près de 30.000 Fcfa de frais de transport. Dans le même registre des dénonciations, les responsables des associations de Pvvs ont déploré les prix disparates des examens biologiques, dont le point culminant est atteint à Garoua, avec un taux de 25.000 Fcfa au lieu de 7.000 Fcfa.
G-Laurentine Assiga
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