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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5901 - Janvier 2012 - pages 23-27

photo_auteur Prévalence de la co-infection au papillomavirus humain et au VIH au Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui, Centrafriquenote

Auteurs : C.D. Mossoro-Kpinde, L. Kobangue, H.D. Mossoro-Kpinde, G. Dibere, B. Koffi, A. Sepou, A. Le Faou - Centrafrique


Résumé

Les papillomatoses sont des infections très répandues dans le monde et surtout en Afrique. La présence du VIH favoriserait la persistance du papillomavirus, les récidives et la réactivation de l’infection latente.
Objectif : Evaluer la prévalence de la co-infection au papillomavirus humain (HPV) et au VIH, et l’apport du laboratoire dans leur diagnostic à Bangui.
Matériels et méthodes : C’est une étude transversale qui proposait aux patients présentant une papillomatose la sérologie VIH. Une fiche standardisée permettait de recueillir les données socio-démo-graphiques, cliniques et paracliniques. Ces dernières concernaient la sérologie VIH réalisée par 2 tests ELISA simultanés et l’analyse cytologique des lésions par la coloration de HARRIS SCHORR.
Résultats : sur une période de 3 ans, 104 cas de papillomatoses ont été inclus ; leur prévalence était de 4,0% des consultations dermatologiques avec une moyenne annuelle de 34,7 cas. L’âge moyen des patients était de 31,5 ans. La prévalence de la co-infection HPV-VIH était de 31,7%. Les condylomes acuminés (44,8%) et les verrues planes (29,2%) étaient les papillomatoses les plus fréquentes. Les organes génitaux étaient la localisation prépondérante avec 50,5% des cas. Les papillomatoses multiples étaient significativement associées à l’infection à VIH (p = 0,003). A l’analyse cytologique de 24 cas, les faux-positifs étaient de 12,5% des cas.
Conclusion : L’importante prévalence de la co-infection HPV-VIH suggère de proposer la sérologie VIH systématiquement aux malades atteints de papillomatose. Le diagnostic cytologique est peu fiable. La disponibilité des techniques de diagnostic virologique auraient permis d’améliorer le diagnostic par la détection du virus même dans les lésions.

Summary

Papillomatoses are very widespread infections in the world and especially in Africa. Presence of HIV would promote the persistence of HPV, recurrences and reactivation of latent infection.
Objective: To assess the prevalence of human papillomavirus (HPV) and HIV co-infection, and the contribution of the laboratory in their diagnosis in Bangui.
Materials and methods: This is a cross-sectional study which proposed, to patients suffering from papillomatoses, a HIV serology. A standardized card allowed collecting sociodemographic, clinical and paraclinical data, the latter concerned HIV serology made by 2 simultaneous Elisa tests and cytological analysis of the lesions made by the Harris Schorr staining.
Results: Over a 3 year-period, 104 cases of papillomatoses have been included; their prevalence was 4.0% of the dermatological consultations with an annual average of 34.7 cases. The average age of patients was 31.5 years. The prevalence of HPV-HIV co-infection was 31.7%. Condyloma acuminatum (44.8%) and plane warts (29.2%) were the most frequent papillomatoses. Genital organs were the predominant locations with 50.5% of the cases. Multiple papillomatoses were significantly associated with HIV (p = 0.003). Cytological analysis showed that of 24 cases, 12.5% were false positives.
Conclusion: The significant prevalence of HPV-HIV co-infection suggests proposing systematically HIV serology in patients suffering from papillomatosis. The cytological diagnosis is unreliable. The avai-lability of techniques of virological diagnosis would have to improve the diagnosis by the detection of the virus even in lesions.

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