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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5902 - Février 2012 - pages 83-87

photo_auteur Erysipèle des membres inférieurs chez les patients diabétiques. A propos de 54 cas colligés en médecine internenote

Auteurs : D. Diedhiou, N.M. Ndour-Mbaye, A. Sarr, S.N. Diop - Sénégal


Résumé

Introduction : L’érysipèle est une dermo-hypodermite aiguë non nécrosante d’origine essentiellement streptococcique. Les membres inférieurs sont plus fréquemment touchés. Les facteurs favorisants sont locaux et systémiques.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective transversale menée sur trois ans avec pour objectif d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’érysipèle des membres inférieurs chez les sujets diabétiques. Tous les patients diabétiques hospitalisés pour érysipèle des membres inferieurs ont été inclus. L’étude s’est également intéressée aux co-morbidités associées.
Résultats : Parmi les patients hospitalisés, 54 ont été inclus ; soit une prévalence de 3,8%. Le sex-ratio (homme/femme) était de 0,8 et leur âge moyen de 57,5 ans. Les phlyctènes étaient présentes dans 46,2% des cas, une hyperthermie dans 48%. La porte d’entrée prédominait aux pieds dans 42%. La localisation était droite dans 55,5% des cas et l’extension atteignait les 2/3 supérieurs de la jambe dans 72% des cas. Le diabète, d’âge moyen de 8 ans, était déséquilibré dans 68,7%. L’érysipèle était la circonstance de découverte du diabète dans 22,2% des cas. Les autres facteurs étiologiques étaient l’obésité dans 55,8%, un antécédent d’érysipèle dans 0,5%, une cardiopathie dans 0,7%, une dépigmentation dans 0,3% des cas. L’échec thérapeutique sous Pénicilline G était constaté chez 0,9% des cas. L’évolution était satisfaisante sans complication dans 79,6% avec une durée moyenne d’hospitalisation de 10,6 jours. Des complications étaient constatées dans 20,3%.
Conclusion : L’érysipèle chez le patient diabétique est une affection potentiellement grave qui nécessite une prise en charge précoce en milieu hospitalier. Le traitement d’une éventuelle porte d’entrée et la correction des facteurs prédisposant restent les seuls garants d’une prévention efficace.

Summary
Lower limbs erysipelas in diabetes mellitus. About 40 cases in internal medicine

Introduction: The erysipelas is an acute not necrotizing dermo-hypodermatitis caused by streptococci. Lower limbs are more frequently affected. The mains factors are local and systemic.
Patients and method: It’s a three years (2008-2010) retrospective survey including all patients with diabetes hospitalized for lower limbs erysipelas. Epidemiological, clinical aspects, etiological factors and prognostic were studied.
Results: 54 patients were included thus a prevalence of 3,8%. The sex-ratio was 0,8 and their mean age was of 57,5 years. Phlyctenes were present in 46,2%, fever in 48% of the cases. Feet local factors predominated in 42%. Erysipelas was located in right side in 55,5% of the cases and extended to the 2/3 superiors of leg in 72% of the cases. The mean age of diabetes was of 8 years. In 68,7% of cases, diabetes are uncontrolled. Erysipelas was the circumstance of discovery of the diabetes in 22,2% of the cases. The other main systemic factors were obesity in 55,8%, a history of erysipelas in 0,5%, a heart disorder in 0,7%, a artificial depigmentation in 0,3% of the cases. The therapeutic failure under Penicillin G was noticed at 0,9% of the cases. Evolution was satisfactory without complication in 79,6% with an average duration of hospitalization of 10,6 days. Complications were noticed in 20,3%.
Conclusion: Erysipelas in diabetes mellitus is potentially severe and requires an early treatment in hospital environment. Its prevention requires a better management of a possible local factor and the correction of the predisposing factors.

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