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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 7006 - Juin 2023 - pages 369-380

photo_auteur Attitudes, pratiques et perspectives des praticiens hospitaliers de Dakar en matière de pharmacovigilance en 2018note

Auteurs : O. Bassoum, M. Diongue, N.A. Mbaye, M. Fall, I. Seck, D. Fall - Sénégal


Résumé

Introduction : La pharmacovigilance est basée sur la notification spontanée, par les professionnels de santé, des évènements indésirables liées à l’utilisation des médicaments. Cependant, au Sénégal, les compétences des praticiens hospitaliers ne sont pas bien documentées. L’objectif était de mettre en évidence les attitudes, les pratiques et les perspectives des praticiens hospitaliers en matière de pharmacovigilance.
Méthodes : Une étude transversale était réalisée auprès de 90 praticiens exerçant dans quatre hôpitaux nationaux de Dakar, la capitale sénégalaise. Un questionnaire était auto-administré. Les données recueillies étaient les caractéristiques socio-professionnelles, les attitudes, les pratiques, les facteurs incitatifs et dissuasifs de la notification spontanée et les sources d’informations. Un Indice Relatif (IR) a permis de classer les facteurs incitatifs et dissuasifs.
Résultats : L’âge des répondants variait de 24 à 64 ans. Les médecins représentaient 65,5%, suivis des infirmiers 20%. Les attitudes envers la pharmacovigilance étaient jugées bonnes chez 98,9% des praticiens. En outre, 52,2%, 26,7% et 77,8% ont respectivement eu l’expérience d’une inefficacité thérapeutique, d’un défaut de qualité et d’un Effet Indésirable Médicamenteux (EIM). Parmi eux, 53,2%, 62,5%, 42,9% ont respectivement déclaré l’évènement. La déclaration était faite auprès des délégués médicaux dans respectivement 56%, 73,3% et 66,7% des cas. Aussi, 12%, 46,7% et 23,3% des praticiens ont respectivement reçu une rétro-information. L’ignorance des procédures était la raison de non-déclaration d’une inefficacité et d’un défaut de qualité dans respectivement 31,8% et 33,3% des cas. Quant à la principale raison de non-déclaration d’EIM, 31% des répondants ont indiqué que celui-ci était attendu et mentionné dans la notice. Le premier facteur incitatif de la notification spontanée était la menace du pronostic vital (IR = 96,6%). Le premier facteur dissuasif de la notification spontanée l’absence de la fiche de pharmacovigilance (IR = 81,8%).
Conclusion : Cette étude a montré que les attitudes adéquates ne se reflèteraient pas dans les pratiques. En effet, la notification était non seulement faible mais serait plus efficace si elle était directement adressée aux autorités nationales. La formation, l’information, la rétro-information et la notification électronique devraient améliorer le taux de notification. Des études supplémentaires seraient nécessaires afin de mieux cerner les compétences des praticiens hospitaliers en matière de pharmacovigilance.

Summary
Pharmacovigilance attitudes, practices and perspectives of hospital practitioners in Dakar in 2018

Introduction: Pharmacovigilance is based on spontaneous reporting by health professionals of adverse events related to the use of medicines. However, in Senegal, the skills of hospital practitioners are not well documented. The objective was to highlight the attitudes, practices, and perspectives of hospital practitioners regarding pharmacovigilance.
Methods: A cross-sectional study was conducted among 90 practitioners practicing in four national hospitals in Dakar, the Senegalese capital. A questionnaire was self-administered. Data collected were socio-professional characteristics, attitudes, practices, incentives and disincentives for spontaneous reporting, and sources of information. A Relative Index (RI) was used to classify incentives and
disincentives.
Results: The age of the respondents ranged from 24 to 64 years. Doctors accounted for 65.5%, followed by nurses 20%. Attitudes towards pharmacovigilance were rated as good by 98.9% of practitioners. In addition, 52.2%, 26.7% and 77.8% had experienced a therapeutic inefficiency, a quality defect, and an Adverse Drug Reaction (ADR) respectively. Of these, 53.2%, 62.5% and 42.9% respectively reported the event. The report was made to the medical representatives in 56%, 73.3% and 66.7% of cases respectively. Also, 12%, 46.7% and 23.3% of the practitioners received feedback respectively. Ignorance of procedures was the reason for non-reporting of ineffectiveness and quality defects in 31.8% and 33.3% of cases respectively. As for the main reason for not reporting an ADR, 31% of respondents indicated that it was expected and mentioned in the package leaflet. The main incentive for spontaneous reporting was the threat to vital prognosis (RI = 96.6%). The main deterrent to spontaneous reporting was the absence of a pharmacovigilance form (RI = 81.8%).
Conclusion: This study showed that appropriate attitudes would not be reflected in practice. Indeed, notification was not only low but also made to medical representatives. Training, information, feedback, and electronic reporting should improve the reporting rate. Further studies are needed to better understand the pharmacovigilance skills of hospital practitioners.

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