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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 7104 - Avril 2024 - pages 278-286
Auteurs : O. Bassoum, M. Sene, D. Faye, S. Sow, G.Y. Sy, I. Seck - Sénégal
Introduction : La compréhension des étudiants en pharmacie, futurs professionnels de santé, à l’égard des médicaments génériques est indispensable à l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins au Sénégal. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les connaissances et perceptions des étudiants de cycles supérieurs en pharmacie sur les médicaments génériques.
Matériel et méthodes : L’étude était transversale. La population d’étude était constituée des étudiants inscrits en Master 2 et en Doctorat de Pharmacie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar durant l’année 2019-2020. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire électronique, conçu sur Google Forms et partagé dans les groupes WhatsApp constitués de 444 étudiants éligibles.
Résultats : Au total, 60,13 % des étudiants (267/444) ont participé à l’étude. La moyenne d’âge est de 26,08 ± 1,9 ans (n = 267 ; S.D. = 1,9). Seuls 9,36% des étudiants connaissent les limites de la bioéquivalence. Environ 80% des étudiants partagent l’idée que tous les médicaments génériques d’une molécule donnée sont thérapeutiquement équivalents au médicament de référence. En revanche, seuls 6% sont en désaccord total avec l’idée que tous les médicaments génériques d’une molécule donnée sont thérapeutiquement équivalents les uns aux autres. En outre, 3% des participants sont entièrement convaincus qu’ils n’ont pas été initiés aux questions de bioéquivalence au cours de leur formation. Enfin, 58,05% des répondants ont indiqué, sans réserve, avoir besoin de plus d’informations sur les tests de bioéquivalence. Seuls 14,23% se sont entièrement montrés confiants dans le fait de conseiller des médicaments génériques plutôt que des médicaments de référence dans leur future carrière de pharmacien. L’étude a aussi montré que seuls 38,95% des répondants ont fait part de leur désaccord total avec l’idée que les médicaments importés sont meilleurs que les médicaments fabriqués localement.
Conclusion : Au regard des résultats de l’étude, il serait nécessaire de renforcer l’enseignement des médicaments génériques dans la formation des étudiants en pharmacie.
Introduction: Understanding generic medicines among pharmacy students, the future health professionals, is essential for access to healthcare in Senegal. The aim was to highlight the knowledge and perceptions of postgraduate pharmacy students about generic medicines.
Materials and methods: The study was cross-sectional. The study population consisted of students enrolled in Master 2 and Doctor of Pharmacy programmes at the Faculty of Medicine, Pharmacy and Odontology of Cheikh Anta Diop University (CADU) in Dakar during the 2019-2020 year. Data were collected using an electronic questionnaire, designed on Google Forms, and shared in WhatsApp groups consisting of 444 eligible students.
Results: A total of 60.13% of students (267/444) took part in the study. The average age was 26.08 ± 1.9 years (n = 267; S.D. = 1,9). Only 9.36% of students were aware of the limitations of bioequivalence. About 80% of students fully agreed with the idea that all generic medicines of a given molecule are therapeutically equivalent to the reference medicine. On the other hand, only 6% totally disagreed with the idea that all generic drugs of a given molecule are therapeutically equivalent to each other. In addition, 3% of participants were completely convinced that they had not been introduced to bioequivalence issues during their training. Finally, 58.05% of respondents unreservedly indicated that they needed more information on bioequivalence testing. Only 14.23% were fully confident in advising generic medicines rather than reference medicines in their future careers as pharmacists. The study also showed that only 38.95% of respondents strongly disagreed with the idea that imported medicines are better than locally manufactured medicines.
Conclusion: In view of the results of the study, it would be necessary to reinforce the teaching of generic medicines in the training of pharmacy students.
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