L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

 

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

L'actualité de la santé en Afrique

Avril 2003

Conférence africaine sur le marketing social : Comment augmenter la contribution du secteur privé à la santé publique - Le Soleil - Sénégal - 22/04/2003
Le " marketing social, qui est un puissant outil pour le changement de comportement, est de plus en plus adopté par les gouvernements et les bailleurs de fonds ". Il est aussi " un bon moyen d'augmenter la contribution du secteur privé à la santé publique ". Quelque 150 spécialistes, praticiens et utilisateurs du marketing social d'Haïti et de pays Afrique échangeront des expériences et partageront des pratiques prometteuses, du mardi au vendredi prochain, pendant les travaux de la quatrième conférence africaine pour le marketing social (CAMS 03). Lire la suite

Linguère - Santé de la reproduction - Le Sud - Sénégal - 22/04/2003
À Linguère, les indicateurs de performance en santé maternelle et infantile sont préoccupants. Sur 4090 grossesses attendues, seules 2800 se sont effectivement présentées aux structures de santé du département et moins de 536 effectuent toutes les visites prénatales. Aussi, n'est-il pas surprenant d'enregistrer un taux élevé de mortalité largement supérieure aux 510 décès pour 100.000 naissances au niveau national. Des femmes y accouchent à domicile et les infections sexuellement transmissibles et le Vih-sida s'y répandent à un rythme qui trouble le sommeil des techniciens de la santé. Mme Sylla, le Médecin-chef du district de Linguère, dont le bureau ne désemplit pas s'interroge sur une situation gravement inquiétante malgré "les efforts déployés par l'équipe médicale, appuyée par un groupe dynamique de relais communautaires, pour que ces faibles taux de consultations prénatales (Cpn), de prévalence contraceptive… progressent" Des quelque 4.099 grossesses attendues, seules 2380 suivent les premières consultations prénatales et 536 d'entre elles achèvent leurs visites prénatales, soit 13 %. Plus grave, les taux d'accouchement à domicile (10 %)), soit 130 de l'effectif total et d'avortement (33 %) constituent d'autres sources d'inquiétudes. Il s'y ajoute qu'à Linguère, les femmes meurent en donnant la vie. Pour cette année, dix femmes ont laissé leur vie en couche sur leurs lits d'hôpital ou sur les routes vers les centres de référence de Louga ou entre les villages et le centre de santé de Linguère. Ainsi, il est enregistré 944 décès pour 100.000 naissances contre 510 au niveau national. Les tendances sont corroborées par les résultats des consultations gratuites en santé de la reproduction des 15 et 16 avril courant. En effet, en deux jours, une équipe gynécologique de sages-femmes en appui au personnel médical, a permis de consulter 105 sujets atteints de stérilité, 88 pour la gynécologie générale et plus d'une cinquantaine atteinte de maladies sexuellement transmissibles. Pour le Médecin-chef Dr Sylla, " face à la forte demande, cette opération va être renouvelée de façon plus régulière, des journées de santé de la reproduction seront organisées non seulement pour consulter mais également pour sensibiliser afin de relever le taux de prévalence contraceptive, augmenter celui des consultations prénatales et réduire les risques liés aux grossesses." Ce ne sera pas une tâche aisée au regard de la vétusté du centre de santé dont le personnel se réduit à un seul médecin, deux sages-femmes et un infirmier d'Etat. "Or, souligne Mme Oumy Mbaye de la région médicale de Louga, il faut deux médecins et trois infirmiers d'Etat, deux sages-femmes par centre de santé." Aussi, l'inexistence d'équipement adéquat ne fait qu'aggraver la situation sanitaire des populations durement éprouvées par la pauvreté et un taux d'analphabétisme très important. Selon Mme Ndiaye de l'équipe de relais communautaire, "la plupart des femmes qui accouchent à domicile sont dans un dénuement total ou ne savent pas les risques encourus dans de tels cas ". En attendant l'achèvement des travaux du nouveau centre de santé, le personnel médical doit être renforcé afin qu'un second médecin puisse s'occuper des soins obstétricaux d'urgence... L'hôpital de Louga donne les chiffres suivants en 2002 : 2026 accouchements, 230 morts-nés, 249 césariennes, 17 décès et 159 avortements. Pape Seck
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal22042003.htm

Le chef du service de radiologie du CHU de Brazzaville explique les fonctions du Scanner à ses collaborateurs - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 19/04/2003
Dans le cadre de la formation médicale continue, l'auditorium du CHU de Brazzaville a servi de cadre jeudi à la 23° séance des " jeudi-thématiques " qui portait sur le scanner. Au cours de cette conférence organisée après la réhabilitation du service de radiologie et le renforcement du plateau technique, le Dr. Edouard Mackosso, chef du service, a présenté l'appareil à ses confrères. " Cette conférence, a-t-il expliqué, est une sorte de mise au point sur ce que nous devons faire de cet appareil dans le contexte congolais. Comme ces examens coûtent cher il faut savoir à quel moment on doit demander le scanner. Si par exemple une personne hypertendue tombe dans le coma il faut tout de suite demander un scanner ; la radio conventionnelle, en effet, ne donnera pas autant d'informations que le scanner qui, en moins de cinq minutes, peut apporter des informations vitales et dire quel est le pronostic. C'est le médecin-spécialiste qui, après avoir épuisé toutes les autres procédures, est habilité à demander un scanner. "
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3168

Crise grave à l'hôpital de Ziguinchor : Le président du CA n'est pas contre le départ du directeur - Le Soleil - Sénégal - 19/04/2003
L'hôpital régional de Ziguinchor est depuis quelque temps dans l'œil du cyclone. En effet, voilà six mois que le torchon brûle entre le personnel et le directeur de l'établissement. La vie au sein de l'hôpital est rythmée actuellement par des grèves de zèle et autres mouvements d'humeur au détriment des malades, " parmi lesquels 39 seraient décédés du fait des longs moments de débrayage ", aurait affirmé le président du Conseil régional se confiant à un quotidien de la place ". Le point focal de cette situation délétère tourne autour du départ du directeur de cet établissement sanitaire, M. Serigne Sylla Mbow. Une revendication plusieurs fois brandie par le personnel et qui pourrait être cautionnée par le Conseil d'Administration, si l'on s'en tient aux arguments de son président El Hadj Oumar Lamine Badji. Le PCA de l'hôpital, M. Badji, a laissé entendre, en substance, à l'occasion du point de presse qu'il a tenu mercredi à l'hôpital régional de Ziguinchor : " qu'il ne serait pas contre le départ du directeur, si cela pourrait aider à décanter la situation ". " Je ne suis pas favorable au départ du directeur, mais si cette revendication du personnel pourrait aider à sortir l'hôpital du tunnel, je n'y vois aucun inconvénient ". C'est par ces mots que le Président du Conseil d'Administration, par ailleurs responsable du Conseil régional de Ziguinchor, a jugé la voie de sortie de crise de l'hôpital régional de la région Sud. En effet, les mouvements d'humeur, que connaît cet établissement stratégique de la région de Ziguinchor, ont fini de prendre une telle ampleur que les malades ne savent plus à quelle blouse blanche se fier. Un véritable calvaire que les malades sont en train de payer au prix de leur vie.
39 MORTS SUITE A LA LONGUE GREVE
Il suffit de souligner simplement que du fait de la grève des travailleurs, l'hôpital a enregistré, pour le mois de mars dernier, 39 morts. Aujourd'hui, l'atmosphère s'est tellement alourdie, qu'on n'arrive plus à comprendre le mutisme de la tutelle sur la proposition de départ qu'aurait fait le directeur, lui-même. En effet, le personnel reproche à ce dernier le non-respect du contenu de la réforme hospitalière de 2002, notamment en ce qui concerne les aspects financiers touchant les personnels. Concernant toujours la plate-forme revendicative, on peut noter, entre autres : " la mauvaise gestion des ressources humaines et financières de l'hôpital ". Si l'on en croit les arguments des travailleurs : " leur directeur aurait fait un mauvais usage des 150 millions alloués par l'Etat sous forme de subvention ". Face à cette situation, une vingtaine d'agents ont préféré quitter l'établissement, ce qui a accentué, du coup, le déficit de personnel. Autant de griefs qui ont fini d'attirer l'attention du Conseil d'Administration. En effet, son patron a révélé qu'il a déjà arrêté le paiement de 12 mois de primes de motivation, à tous les agents. Le Conseil d'Administration devait se réunir vendredi, afin d'arrêter une décision sur cette question. Un appel solennel a été adressé aux agents, afin qu'ils reprennent le travail, compte tenu de la délicatesse de la position qu'ils occupent. SEYDOU PROSPER SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26242&index__edition=9865

URGENCE : Malade cardiaque, Mamadou Paye lance un SOS - Le Soleil - Sénégal - 19/04/2003
Atteint d'une affection cardiaque grave, le jeune Mamadou Paye (31 ans) a besoin d'un soutien pour subir une opération chirurgicale. Cette intervention doit se faire dans les délais les plus rapides possible. Chaque heure compte pour la vie de ce jeune homme. Trois spécialistes des maladies cardio-vasculaires, notamment les Docteurs Massamba S. Thiam, chef du service de cardiologie et Papa Diadié Fall cardiologue à l'hôpital Principal de Dakar, ainsi que leur homologue, le Dr Ndiaga Dramé, ont effectué le même diagnostic conduisant aux mêmes conclusions c'est-à-dire la nécessité vitale de subir en urgence une intervention chirurgicale dans une structure spécialisée. Cette opération demande une somme de sept (7) millions de FCFA (sans le transport), qui devrait permettre le remplacement de sa valve mitrale au niveau du cœur.
Pour apporter votre aide, vous pouvez contacter la famille du malade à l'adresse suivante : Villa N°879 HLM 3 - DAKAR
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26225&index__edition=9865

350 000 enfants seront vaccinés contre la rougeole - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 19/04/2003
Une épidémie de rougeole est à craindre en Côte d'Ivoire. C'est le ministre d'Etat, ministre de la Santé publique et de la Population qui l'a fait savoir mercredi à Tiébissou où il procédait au lancement d'une campagne de vaccination contre cette maladie. Cette opération, qui se déroule jusqu'au 26 avril prochain, s'est ouverte à la place du centre culturel de la ville en présence de tous les partenaires du système des Nations unies, des autorités administratives et politiques ainsi qu'une foule d'enfants et de parents. 350 000 enfants de 6 mois à 14 ans seront vaccinés à l'issue de cette campagne et 125 000 enfants de 6 mois à 5 ans recevront une dose de vitamine A, dans les villes de Bouaké, Yamoussoukro et Tiébissou. Selon le Dr Mabri Toikeusse, la guerre a fragilisé le tissu sanitaire ivoirien, avec une recrudescence de cas signalés de rougeole. Pour le premier trimestre de l'année en cours, 7633 cas sont signalés contre 5971 pour toute l'année 2001. Le ministre Mabri Toikeusse fait savoir que de toutes les pathologies infantiles, la rougeole apparaît comme l'une des menaces les plus pernicieuses du fait de ses complications parfois mortelles. C'est pourquoi, la Côte d'Ivoire en matière de santé publique en a fait une préoccupation en souscrivant aux recommandations de l'OMS visant à réduire au maximum les taux de morbidité et de mortalité dues à la rougeole. Pour ce faire, notre pays a mis en place un programme élargi de vaccination en vue de l'éradication à terme de cette maladie. La guerre ne permettant pas la poursuite de ce programme, a indiqué le ministre d'Etat Mabri Toikeusse, " le gouvernement en liaison avec l'UNICEF, l'OMS, l'ONG HKI (Hélène Keller International) et d'autres partenaires, a décidé d'organiser cette campagne de vaccination spéciale en guise de test." Au nom du Chef de l'Etat et du gouvernement, il a remercié les partenaires traditionnels, parties prenantes dans cette opération. Le Dr. Bah Kéita, représentant du représentant résident de l'OMS, a salué l'engagement du gouvernement ivoirien à réduire l'impact de la rougeole sur la population, cette maladie qui, dit-il, se situe toujours parmi les dix premières causes de la mortalité infantile. En 1997, a-t-il indiqué, 45 millions de cas de rougeole étaient signalés à travers le monde, avec 850.000 décès chez les enfants dont 50% en Afrique subsaharienne. A son tour, Mme Georgette Aithnard de l'UNICEF a exprimé toute la satisfaction et la détermination de son organisation à oeuvrer aux côtés des autorités ivoiriennes pour la santé des enfants. LANDRY KOHON
ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=19183

Pharmacie nationale d'approvisionnement (PNA) : Des exigences de qualité pour les médicaments essentiels - Le Sud - Sénégal - 19/04/2003
La Pharmacie nationale d'approvisionnement (Pna) a organisé du 14 au 18 avril dernier un séminaire de formation en gestion de médicaments essentiels au profit des pharmaciens hospitaliers, à l'hôtel-restaurant l'Océan. Il s'agit entre autres objectifs, d'harmoniser les techniques de gestion pour éviter des ruptures dans la chaîne d'approvisionnement. "Nous avons organisé ce séminaire pour assurer une meilleure maîtrise de toutes les étapes de la chaîne, c'est-à-dire la sélection, l'acquisition, la distribution, l'utilisation et l'évaluation", a expliqué le Colonel Issa Diop, directeur de la Pharmacie nationale d'approvisionnent (Pna¨). Lire la suite

Amélioration des qualités de soins des populations : La Coopération Suisse au chevet des zones sanitaires - Le républicain - Bénin - 18/04/2003
La salle de conférence du ministère de la santé publique a abrité hier la cérémonie de remise de matériels roulant et informatique par la Coopération Suisse aux responsables des structures sanitaires au Bénin. Ces équipements permettront d'améliorer la qualité des soins au profit des populations. D'une valeur de 125000000 de francs CFA, le don de la coopération suisse est composé de 53 motocyclettes munies de casques, trois véhicules pick-up et de neuf micro ordinateurs. Ces matériels destinés à certaines zones sanitaires serviront à résoudre quelque peu le problème de manque de matériel sur le terrain" En matière de santé, la coopération Suisse et le Bénin date de plus de deux décennies et se consolide de plus en plus. Cet appui s'est concrétisé dans le passé par plusieurs programmes et se poursuit actuellement au sein du projet de construction et de réhabilitation de 24 centres de santé plus connu sous le nom de Projet CS 24, du projet de Mutuelles de santé et du nouveau programme sociosanitaire " a rappelé Hanspeter Wyss, chef adjoint du bureau de la Coopération Suisse. Selon lui, les matériels permettront tout de même aux centres de santé et à l'administration des zones sanitaires ( Nikki, Tchaourou, Ouèssè, Savè et Dassa-Zoumè) d'atteindre leurs objectifs avec plus d'efficience. "Les partenaires au développement du secteur santé en général et en particulier le Bureau de la Coopération Suisse n'ont jamais marchandé leur disponibilité à l'application des recommandations issues de la table ronde du secteur santé de Janvier 1995 qui a permis d'insuffler une nouvelle dynamique au Secteur, avec la réorganisation de la base de la pyramide sanitaire", remarque Yvette Céline Seignon Kandisounon, ministre de la santé publique. Elle considère que l'offre de le coopération suisse vient à point nommé dans la mesure où l'inventaire du matériel roulant, réalisé courant décembre 2002, fait apparaître des besoins encore importants pour assurer la supervision et les activités avancées. " Cet important acte de la Coopération Suisse vient pour combler progressivement les gaps en matière d'équipements de nos centres de santé et des coordinations de nos zones sanitaires " s'est réjouie le ministre. Elle invite par ailleurs les directeurs départementaux de la santé publique et les coordinateurs de zones sanitaires récipiendaires à veiller à la bonne utilisation de ces équipements pour le bonheur des populations , à s'assurer à tout instant que le matériel reçu sera utilisé à des fins convenues et à particulièrement veiller à l'entretien et à la maintenance de ces équipements. Bruno HOUESSOU
Lire l'article original : http://www.lerepublicain.org/societe/socio11804031

Les lauréats du prix Ambroise Etté honorés - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 17/04/2003
La société ivoirienne d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale (SIORL) a, jeudi dernier, au Sofitel, magnifié le savoir-faire de ses membres. Ainsi, la toute nouvelle agrégée de la spécialité, Pr Etté-Akré Evelyne, les docteurs Demedeiros Eric et Anoman Marie-Chantal (lauréats du 10è prix Ambroise Etté), ont été honorés par leur société savante "pour leur contribution à la promotion de la corporation " dont l'élévation du niveau de conscience professionnelle, est le critère distinctif , a rappelé Dr. Boguifo Joseph, secrétaire général de la SIORL. Cette cérémonie qui coïncide avec la rentrée solennelle 2003 de l'organisation, fut donc l'occasion de jeter un pont entre les jeunes médecins ORL et le pionnier, Pr. Etté Ambroise. Qui a tenu à rappeler aux lauréats de demeurer "dans le chemin rectiligne" de cette profession prestigieuse traitant "des fonctions vitales de l'alimentation et de la respiration (…) ainsi que de la communication (ouïe et parole)… ", facteurs de socialisation humaine. Le président de la SIORL et le parrain de la cérémonie le maire Akossi Bendjo du Plateau, ont salué "cette occasion de rupture avec toutes les pesanteurs et aspérités liées à la crise en réaffirmant la volonté de s'unir pour réussir et scruter des horizons porteurs". Les lauréats du prix "Etté Ambroise" ont reçu 200.000FCFA et 100.000 FCFA chacun ainsi qu'une documentation fournie. Le site internet de la SIORL a aussi été présenté. REMI COULIBALY
ELVIS KODJO Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=19137

Aujourd'hui, journée mondiale de l'hémophilie - Le Soleil - Sénégal - 17/04/2003
La "journée mondiale de l'hémophilie", organisée aujourd'hui, sera une occasion de sensibiliser l'opinion sur une maladie rare et mal connue, dont l'image a été troublée ces dernières années par le scandale du sang contaminé. La journée mondiale de l'hémophilie coïncide avec le 40e anniversaire de la Fédération mondiale de l'hémophilie. L'hémophilie est due à l'absence dans le sang d'un facteur de la coagulation, ce qui provoque de fréquentes hémorragies. Au Sénégal, on compte entre 800 à 1000 d'hémophiles dont seul le quart est suivi au niveau du centre national de transfusion sanguine de Dakar, seul centre de référence s'occupant de la prise en charge des patients. Les hémorragies externes sont assez rares et on les maîtrise par une compression locale. Les hémorragies internes sont plus fréquentes. Spontanées ou dues à des traumatismes, elles se situent dans les articulations (hémarthroses) ou dans les muscles (hématomes). Ces saignements doivent être identifiés et traités très rapidement en injectant le facteur de coagulation manquant. Si elles sont mal soignées, ces hémorragies provoquent, outre la douleur, des séquelles invalidantes, en particulier au niveau des articulations. Les traitements actuels ne permettent pas la guérison. Les principaux médicaments "anti-hémophiliques" s'injectent directement dans la veine. Ces traitements qui arrêtent efficacement les saignements voire les préviennent permettent à la plupart des adultes et enfants hémophiles de mener une vie quotidienne pratiquement identique à celle des autres. Le sport, adapté et exercé sous certaines conditions, est ainsi recommandé. Mais la douleur, l'angoisse, la lourdeur du traitement par intraveineuse restent une réalité quotidienne.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26155&index__edition=9863

PHARMACIE : Ces stocks de médicaments qui posent problème à la PNA - Le Soleil - Sénégal - 16/04/2003
Confrontée à des commandes désordonnées, la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement a décidé de réunir tous les acteurs qui officient dans la filière du médicament afin d'harmoniser les points de vue autour d'une gestion plus rationnelle des prévisions de stocks. Lire la suite

Les inégalités devant la santé au Sénégal - Walfadjri - Sénégal - 14/04/2003
Pourquoi la mortalité maternelle enregistrée dans la région de Kolda est-elle la plus élevée du Sénégal ? Pourquoi le risque de létalité lié aux maladies infectieuses est-il inversement corrélé à l'échelle des statuts économiques ? Pourquoi la filariose lymphatique responsable de l'éléphantiasis des membres inférieurs (jambes grosses) n'existe que dans le département de Mbour ? Lire la suite

Page précédente Accueil actualités Page suivante

Copyright © 2003 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site