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Gabon Review | Gabon | 06/10/2021 | Lire l'article original
Pour en finir avec les séquestrations de nouveau-nés dont les parents ne parviennent pas à régler intégralement les factures pouvant s'élever jusqu'à plus d'un demi-million de francs CFA pour un accouchement plus ou moins compliqué, la ministre en charge des Affaires sociales Prisca Nlend Koho a récemment inauguré au sein du CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori de Libreville un service censé prendre en charge la totalité des frais réclamés aux Gabonais économiquement faibles (GEF) dans cette structure hospitalière réputée pour ses kidnappings.
Annoncé il y a quelques années par Ali Bongo lui-même, l'accouchement est-il véritablement gratuit au Gabon ? Prisca Nlend Koho assure que oui, et précise que la mesure, qui date de 2018, est bel et bien respectée, particulièrement pour les femmes identifiées comme «Gabonaises économiquement faibles (GEF)». Pourtant, si nombre de compatriotes doutent encore que cette mesure de gratuité est effective, c'est à cause des actes de séquestration de nouveau-nés rapportés ces derniers mois au CHU Mère-Enfant de la Fondation Jeanne Ebori de Libreville. Mais là encore, la ministre des Affaires sociales garantit que des solutions ont été trouvées pour éviter de nouveaux kidnappings d'enfants dont les parents ne parviendront pas à s'acquitter de leurs dettes dans cette structure.
En septembre dernier, la ministre a en effet lancé officiellement un service social dédié au sein de cet hôpital, qui travaillera étroitement avec la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale. Celui-ci prendra en charge les frais réclamés aux GEF, y compris pour d'autres prestations jugées onéreuses. Ainsi, selon Lucie Ankombie Ozimo, directrice des Prestations sanitaires et sociales, «le paiement sera assuré à 100% par la CNAMGS». Mais ce règlement intégral nécessitera au préalable une enquête, avait renchéri Prisca Nlend Koho lors de l'inauguration de ce service.
Jugée «simple», la procédure pour bénéficier des prestations du service social présent dans toutes les structures publiques veut que chaque parent se sentant incapable de régler ses factures auprès de l'hôpital se rapproche du service qui procédera à une enquête dite sociale censée durer 24 heures au plus. Le parent est alors soumis à un formulaire à remplir et donner la preuve qu'il correspond à la catégorie des personnes jugées vulnérables. Au terme de cette enquête, un rapport est envoyé au ministre des Affaires sociales pour solliciter son aval et l'ordre de paiement qui sera enfin exécuté par la CNAMGS.
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