Les experts nationaux et internationaux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)/Afro ainsi que les délégués des administrations, confessions religieuses et de la société civile ont validé, le 8 septembre, les initiatives de l'organisation pour le renforcement des capacités des pays dans la gestion des urgences sanitaires.

Les initiatives validées sont divisées en quatre piliers : la coordination qui concerne tout ce qui a un lien avec les centres d'opération d'urgence, le renforcement des ressources humaines d'urgence où il faut créer un groupe des experts qui va se déployer à l'intérieur et l'extérieur du pays pour appuyer la gestion des urgences, la logistique qui englobe le volet médicaments ; moyens roulants ; le renforcement de la communication et de l'engagement communautaire ainsi que le pilier de renforcement des capacités pour la surveillance intégrée de la maladie et de la riposte pour que les équipes soient capables de détecter à temps réel les épidémies.

Le document a été approuvé à l'issue de l'atelier organisé à Brazzaville sur l'opérationnalisation de l'appui de l'OMS dans la mise en œuvre du plan d'action national pour la sécurité sanitaire au Congo, clôturé par le conseiller à la Santé, Antoine Loussambou. Il a indiqué que la rencontre a été une occasion pour le Congo de bien sécuriser sa population en matière de santé, assurant que ce pays qui continue à connaître plusieurs urgences de santé publique ne peut plus se permettre d'être surpris par un événement quelconque.

Antoine Loussambou a, par ailleurs, annoncé l'engagement du ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, à prendre le leadership d'initier les textes formalisant l'approche santé au Congo ainsi que la prochaine rencontre avec les responsables de chaque pilier. Selon lui, la réunion consiste à finaliser le projet dans le meilleur délai.

Pour la représentante de l'OMS au Niger, Anya Blanche, qui a partagé l'expérience de son pays au Congo, la mission entre dans le cadre du renforcement des capacités des pays pour la gestion des urgences.

Selon elle, l'OMS/Afro avait mis en place ces initiatives pour renforcer les capacités des pays de la sous-région d'Afrique en matière de préparation, de détection et de réponse aux situations d'urgence au début de l'année en cours.

« Nous sommes venus pour accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre du plan de sécurité sanitaire qui vient d'être validé à travers les initiatives de l'OMS/Afro. Une équipe de cinquante experts de toutes disciplines confondues se déploiera en cas d'urgence au Congo au plus tard 48 heures », a-t-elle indiqué, ajoutant « qu'au niveau de chaque pays de la sous- région d'Afrique, les experts vont pouvoir se déployer pour répondre aux urgences ». Anya Blanche a invité la population congolaise à prêter son attention aux messages véhiculés par le gouvernement en cas d'épidémie pour diminuer le taux de mortalité.

Lydie Gisèle Oko

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