Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a présidé hier à Yaoundé une réunion d'évaluation de la réponse au coronavirus en cours. Une occasion pour ce ministère de dresser le bilan de l'année 2022, mais surtout d'envisager la suite dans un contexte de résurgence mondiale de la pandémie. Mais pour le chef de ce département ministériel, « Il faut retenir globalement qu'il n'y a pas de raisons de paniquer. Mais nous devons simplement être vigilants ». Pour le ministre Manaouda Malachie, « les voyants sont au vert, mais de par le monde nous avons quelques inquiétudes. Nous ne voulons pas être surpris par ce qui peut arriver ».

Depuis quelques semaines en effet, une nouvelle flambée de cas est enregistrée en Europe. La contamination part à nouveau de la Chine où les autorités ont rouvert les frontières après deux ans de fermeture et de mesures drastiques sous la politique « zéro covid ».

En décembre dernier à l'Assemblée nationale, le ministre de la Santé publique avait noté un « relâchement des dispositifs préventifs dans les formations sanitaires ». Et de rappeler « ces mesures prises depuis le 17 mars 2020, n'ont pas été abrogées. Toutefois, le Gouvernement a rapporté certaines instructions à savoir le testing du voyageur ».

Le membre du gouvernement ajoutait déjà que malgré l'accalmie observée, l'épidémie n'est pas encore finie. Il en veut pour preuve, des cas détectés par les responsables de la santé dans nos formations sanitaires soit 49 cas actifs et un cas hospitalisé.

Au cours de la réunion d'hier, il a été convenu de poursuivre la surveillance dans nos points d'entrée et de renforcer les mesures de prise en charge des cas.

L.A.

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