Résumé

Il s’agissait d’une femme âgée de 32 ans, aux antécédents de deux mort-nés en 2005 et 2006 et de zona brachial la même année. Elle était hospitalisée pour des nécroses des quatre derniers doigts de la main gauche dans un contexte de syndrome infectieux. Les anticorps anti VIH1 et anti-cardiolipine étaient positifs. Le bilan thrombophilique, les anticorps anti DNA natifs et anti ECT étaient négatifs. Quatre ans après le début du traitement par Combivir-névirapine avec ascension du taux de CD4, elle a développé une gangrène ischémique du membre inférieur droit par thrombose artérielle de la fémorale primitive homolatérale. Le dosage du lupus anticoagulant était successivement positif à un intervalle de 12 semaines. Le diagnostic de syndrome des anticorps anti-phospholipides secondaire à une infection par le VIH1 était retenu. Il n’existe pas ce jour de récidive sous anti-vitamine K.

Summary
Antibodies anti phospholipids syndrome (AAPS) secondary to HIV1 infection

We report the case of a 32-year-old woman with a history of two stillborn in 2005 and 2006 and a brachial herpes zoster the same year. She was hospitalized for necrosis of the last four fingers of the left hand in a context of infectious syndrome. HIV1 antibodies and anti-cardiolipin were positive. The thrombophilic balance sheet, anti dsDNA antibodies and antit ECT were negative. Four years after the beginning of treatment with Combivir-nevirapine with rise of CD4 counts, she developed ischemic gangrene of the right lower limb by arterial thrombosis of the homolateral primary femoral. Lupus anticoagulant dosing was successively positive at a 12-week interval. Diagnosis of antiphospholipid antibody syndrome secondary to HIV1 infection was retained. There is no recurrence under anti-vitamin K.

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