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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Electrisation par courant de haut voltage. A propos d’une observation
BAITE A, MEJDANE A, NAITLHO A, DRISSI K.N, ATMANI M, BONGO ONDIMBA E.L.S - Gabon - 69-72
Auteurs : BAITE A, MEJDANE A, NAITLHO A, DRISSI K.N, ATMANI M, BONGO ONDIMBA E.L.S - Gabon
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 69-72
On entend par électrisation l’ensemble des manifestations physiologiques
dues au passage du courant électrique à travers le corps humain.
L’électrocution désigne exclusivement la mort suite à
une électrisation.
Les accidents électriques représentent 2,7 à 6 % du recrutement
des centres de brûlés dans les pays occidentaux avec une mortalité
de 5 décès par million d’habitants et une morbidité
considérable atteignant jusqu’à 70 % d’amputations
et de séquelles neurologiques invalidantes.
L’observation rapportée ici est celle d’un patient victime
d’une électrisation à haute tension, elle permet de rappeler
l’importance des lésions provoquées par la brûlure
électrique : association des profondes et étendue des lésions
vasculo-nerveuses et de nécroses musculaires responsables d’un
syndrome de loges avec rhabdomyolyse aiguë.
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Fibrillation auriculaire. A propos de 131 cas congolais
ELLENGA MBOLLA BF, GOMBET T, IKAMA MS, DILOU BASSEMOUKA L, EKOBA J, KIMBALLY-KAKY G, NKOUA JL, BOURAMOUE C. - Congo-Brazzaville - 73-78
Auteurs : ELLENGA MBOLLA BF, GOMBET T, IKAMA MS, DILOU BASSEMOUKA L, EKOBA J, KIMBALLY-KAKY G, NKOUA JL, BOURAMOUE C. - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 73-78
La fibrillation auriculaire représente l’une des arythmies les plus fréquemment rencontrées en pratique cardiologique. En Afrique subsaharienne, la maladie rhumatismale qui en est une grande pourvoyeuse reste d’actualité, et on note depuis quelques années une augmentation de la prévalence des cardiopathies ischémiques. Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive sur la fibrillation auriculaire, de janvier 2001 à juin 2004 dans le service de cardiologie et médecine interne du CHU de Brazzaville.
Le but de l’étude était d’évaluer la prévalence, de répertorier les principales étiologies et d’analyser la prise en charge de la fibrillation auriculaire dans notre milieu. Nous avons répertorié 131 cas dont 53 hommes et 78 femmes.
La prévalence de la fibrillation auriculaire était de 7,1 %. L’âge moyen des patients était de 59,3 ±18 ans avec des extrêmes de 16 et 93 ans. Les principales étiologies étaient la cardiopathie hypertensive (33,6 %), les valvulopathies (26 %), les cardiopathies ischémiques (14,5 %), la fibrose endomyocardique (10 %), les cardiomyopathies dilatées (6,1 %). Les complications thromboemboliques étaient notées dans 31,3 % des cas et l’insuffisance cardiaque dans 81% des cas. Le choc électrique externe n’a pu être réalisé chez aucun malade. Dans 20,6 % des cas, une cardioversion pharmacologique à base de cordarone et de digitallique a été réalisée avec succès dans 55 % des cas. Les anti-agrégants plaquettaires ont été utilisés dans 44,9 % des cas et les anti-vitamines K (AVK) dans 43,1 % des cas. Dans 83,2 % des cas, la fibrillation auriculaire a été respectée. Les digitalliques ont été utilisés comme traitement ralentisseur dans 68 % des cas, les bêta-bloquants dans 6,4 % et la cordarone dans 5,5% des cas.
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Les herpès génitaux au dispensaire anti-vénérien de l’institut national d’hygiène publique d’Abidjan. Aspects épidémiologiques et cliniques à propos de 250 cas recensés de janvier 1994 à juillet 2000
TIEMBRE I., DAGNAN S., ZENGBE P., BENIE J., EKRA D., KONE AB., N’GUETTA K.O, KOFFI N M., KOFFI K., TAGLIANTE-SARACINO J. - Côte d'Ivoire - 79-82
Auteurs : TIEMBRE I., DAGNAN S., ZENGBE P., BENIE J., EKRA D., KONE AB., N’GUETTA K.O, KOFFI N M., KOFFI K., TAGLIANTE-SARACINO J. - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 79-82
Notre étude réalisée au dispensaire antivénérien
(DAV) de l’Institut National d’Hygiène Publique d’Abidjan
avait pour objectif d’étudier les cas d’herpès génital
reçus et pris en charge dans ce service de janvier 1994 à juillet
2000. Nous avons retrouvé 250 cas d’herpès génital
sur un total de 18 069 consultants soit une prévalence globale de 1,4
%.
Les patients présentant l’herpès génital étaient
en majorité des hommes (91 %); Célibataires dans (70 %) dont l’age
était compris entre 20 et 39 ans (88 %) et exerçant un métier
dans 63,70 % des cas.
Les principaux sièges des lésions étaient le sillon balano-prépucial
chez l’homme (64 %) et chez la femme au niveau des grandes lèvres
(71 %).
62 % des patients avaient consulté pour primo-infection contre 38 % de
récurrence (2 à 4 chez le même patient).
L’association herpès génital avec les autres Infections
Sexuellement Transmissibles a été retrouvée.
Il ressort de cette étude que l’herpès génital occupe
une place non négligeable dans les consultations au dispensaire antivénérien
de l’Institut National d’Hygiène Publique, et l’évolution
est marquée par plusieurs récurrences chez le même malade.
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Anesthésie intrathécale des doigts. Intérêts aux Urgences
RAHERIZAKA N., RABARIJAONA HZ, RASOLONJATOVO JDC, RAKOTONIRINA H, RAMIALIHARISOA RA - Madagascar - 83-86
Auteurs : RAHERIZAKA N., RABARIJAONA HZ, RASOLONJATOVO JDC, RAKOTONIRINA H, RAMIALIHARISOA RA - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 83-86
Justification : L’anesthésie loco- régionale a connu un essor considérable dans les traumatismes des doigts, vus aux urgences dont aucun accident grave n’a été déploré ces dernières années ;
L’anesthésie intrathécale, par infiltration anesthésique des gaines séreuses (surtout des 2ème, 3ème et 4ème doigts) permet de réaliser des actes de moyenne et longue durées outre l’intérêt analgésique en post- interventionnelle
Objectif : Montrer l’intérêt de l’anesthésie intrathécale dans les traumatismes des doigts vus aux urgences et en ambulatoire
Patients et méthodes : C’est une étude originale, prospective sur des patients d’âge compris entre 2 et 60 ans, recrutés au Centre Hospitalier Régional d’Antsirabe, Service des Urgences, de novembre 2002 en août 2003.
Résultats : 100 malades (groupe 1) ayant reçu de la bupivacaïne 0,25 p.100 seule en intrathécale avec une durée
moyenne d’action anesthésio-analgésique de 477,3 minutes, sans bloc moteur ni variation hémodynamique notable.
50 malades (groupe 2) ayant reçu de la lidocaïne 1 p.100 en infiltration en bague, avec une durée moyenne d’action anesthésique de 27,7 minutes, un délai d’action relativement court par rapport au groupe 1 et une variation hémodynamique significative.
Discussion : L’utilisation en intrathécale au niveau des doigts de 0,01 mg de bupivacaïne (à 0,25 p.100) permet de réaliser des actes opératoires durant 477,3 minutes, sans aucune variation hémodynamique ni bloc moteur. Ceci s’explique par la concentration de l’anesthésique local (bupivacaïne) aux gaines séreuses seulement, comme le montre le schéma et l’absence de bloc moteur à la concentration de 0,25 p.100
Quant à la lidocaïne 1p.100 (4 ml), elle permet d’assurer des actes durant 27,7 minutes au risque de modifications hémodynamiques en raison de la rapidité des reprises de la sensibilité
L’utilisation de l’anesthésie intrathécale, même chez les patients à estomac plein est recommandée. Elle est également indiquée en ambulatoire du fait de sa durée d’action et des moindres réactions allergiques à la bupivacaïne.
Conclusion : L’injection intrathécale de la bupivacaine permet d’assurer des actes opératoires de durées moyenne et longue avec une très bonne tolérance hémodynamique malgré un délai d’installation un peu allongé.
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Traitement et profil évolutif des abcès amibiens du foie au Centre Hospitalier et Universitaire de Yopougon (RCI)
AT N’DRI-YOMAN, MF YAO- BATHAIX, KA ATTIA, AK MAHASSADI, B MADOUGOU, HY KISSI - Côte d'Ivoire - 87-92
Auteurs : AT N’DRI-YOMAN, MF YAO- BATHAIX, KA ATTIA, AK MAHASSADI, B MADOUGOU, HY KISSI - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 87-92
Les objectifs de cette étude rétrospective étaient
d’évaluer l’impact des différents traitements sur
l’évolution des abcès amibiens du foie en milieu hospitalier
en Côte d’Ivoire.
Patients et méthode : Nous avions inclus tous les patients
hospitalisés dans le service de médecine du C.H.U de Yopougon
ayant un abcès amibien du foie échographiquement et biologiquement
prouvé sur une période de 10 ans (01/01/91 au 31/12/2000).
Résultats : 80 patients (67 hommes, 13 femmes, Age moyen
39,5 ± 13.05 ans) ont été inclus. Le métronidazole
a été le traitement de référence dans le traitement
des abcès amibiens du foie. Une ponction évacuatrice échoguidée
a été effectuée en cas d’abcès collectés
≥ 10 cm de diamètre ou en cas d’abcès collectés
< 10 cm de diamètre d’évolution traînante. Une
antibiothérapie a été associée systématiquement
au Métronidazole chez 91,7 % de nos patients dès la première
semaine. Elle n’était justifiée que chez 55.6% d’entre
eux. L’évolution clinique, biologique et échographique a
été satisfaisante chez 80 % de nos patients et traînante
dans 20 % des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était
comprise entre 8 et 15 jours. La sérologie VIH n’a pas été
systématiquement faite chez nos patients ; cependant l’infection
à VIH a été le seul facteur significativement associé
à cette évolution traînante (p = 0,003). 5 cas (6,25 %)
de décès ont été enregistrés. La principale
cause de décès était la rupture intra-péritonéale
des abcès (40 %).
Conclusion : Le métronidazole demeure le traitement
de référence dans la prise en charge des abcès amibiens
du foie et reste toujours efficace. L’association d’une antibiothérapie
ne doit pas être systématique. La guérison peut être
retardée par l’infection à VIH. La ponction évacuatrice
reste indiquée dans les abcès volumineux et dans les formes traînantes.
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Psychothérapies non verbales des tradithérapeutes africains dans les rituels de prise en charge
TOGNIDE C.M., EZIN-HOUNGBE J., TOGNON F, AHYI R. G. - Bénin - 93-96
Auteurs : TOGNIDE C.M., EZIN-HOUNGBE J., TOGNON F, AHYI R. G. - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 93-96
Les psychothérapies non verbales pratiquées par nos guérisseurs
traditionnels sont innombrables et diversifiées.
Les différentes représentations de la maladie mentale associées
à l’importance acquise par le corps africain expliquent l’efficacité
de ces thérapies corporelles.
Les caresses, les massages, la possession, les danses, le rythme et la fête
que l’on imprime à ce corps du malade lui procurent une satisfaction
régressive et contribuent à établir un contact intime entre
lui et ses thérapeutes. Les auteurs ont noté qu’à
travers ces cures traditionnelles, le malade sort psychologiquement renouvelé.
Car dans cette thérapie dansée, on recrée l’être
(le malade) au service de la communauté qu’il a quittée
à un moment donné de sa vie. Secrété par la culture,
cette psychothérapie est un tout ; chaque élément renvoie
à l’ensemble du système social.
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Les blocs auriculo-ventriculaires complets au CHU de Brazzaville
IKAMA MS, GOMBET TH, ELLENGA-MBOLLA BF, EKOBA J, KIMBALLY-KAKY G, NKOUA JL, BOURAMOUE C. - Congo-Brazzaville - 97-103
Auteurs : IKAMA MS, GOMBET TH, ELLENGA-MBOLLA BF, EKOBA J, KIMBALLY-KAKY G, NKOUA JL, BOURAMOUE C. - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 97-103
La présente étude a été menée dans le but de dégager les limites de la prise en charge des blocs auriculo-ventriculaires (BAV) complets dans le contexte congolais. Il s’est agi d’une étude rétrospective, réalisée dans le service de cardiologie et médecine interne du CHU de Brazzaville sur une période de 8 ans, allant de juin 1996 à mai 2004.
Trente huit dossiers ont été retenus sur la base des critères d’inclusion (données cliniques et électrocardiographiques). Il s’agissait de 18 hommes (47,4 %) et de 20 femmes (52,6 %), dont 3 étaient porteurs d’un pacemaker. Les résultats ont été analysés avec le logiciel EPI-INFO 6.04. Les tests de Khi2 et de Snedecor ont été utilisés. Le seuil de signification était fixé à 5 %. L’âge moyen des patients au moment du diagnostic était de 65,3 ± 22,1 ans (extrêmes : 27 jours et 85 ans) sans différence statistique entre les deux sexes.
La fréquence des BAV complets était estimée à 0,7 % de l’ensemble des maladies cardiovasculaires, tous âges confondus. Les manifestations cliniques ont été une insuffisance cardiaque globale (n = 19), une syncope (n = 7), des équivalents syncopaux (n = 8) et une dyspnée d’effort (n = 3). La découverte a été fortuite dans 4 cas. L’HTA chronique était l’association morbide la plus fréquente (n = 18). La fréquence cardiaque moyenne était de 39,8 ± 3,1 batt./min (extrêmes : 30 et 58 batt./min). Le BAV était présumé de siège suprahisien dans 14 cas, infrahisien dans 24 cas. Il était dégénératif (n = 25), idiopathique (n = 10), congénital (n = 2), inflammatoire (n = 1). L’indication d’appareillage était retenue chez 31 malades ; seulement 5 implantations ont pu être réalisées. L’évolution était marquée par 6 cas de décès en hospitalisation, 24 malades perdus de vue, une régression complète du BAV dans un cas. Sept malades dont 3 appareillés étaient revus régulièrement au contrôle avec un recul de 6 mois. L’équipement du service en moyens adéquats a été jugé comme une nécessité pour la prise en charge efficace de ces malades au devenir incertain.
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La chirurgie partielle dans les cancers du larynx en Afrique noire
NJOCK R., MVOUNI O.S., ZAMBO O.J.C., BENGONO G. - Cameroun - 105-109
Auteurs : NJOCK R., MVOUNI O.S., ZAMBO O.J.C., BENGONO G. - Cameroun
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 105-109
En Afrique Noire, le dépistage dans la population à risque des cancers ORL n’est pas systématique, tout comme la sensibilisation dans cette communauté quant à la valeur d’alerte des signes fonctionnels tels que la dysphonie, l’otalgie. Le diagnostic de néoplasie du larynx est de ce fait posé tardivement à des stades de lésion avancée. Néanmoins, pour certains patients une chirurgie partielle du larynx peut se concevoir. En réalité, elle n’est pas encore réalisée de façon routinière. Nous nous proposons de recenser les difficultés inhérentes à la mise en place de cette chirurgie.
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Un cas de cystadénome mucineux géant de l’ovaire chez une femme malgache
RAJAONARIVONY T, RAKOTONDRABE J.B, RASOLOHERIMAMPIONONIAINA M R, RANAIVOZANANY A - Madagascar - 110-112
Auteurs : RAJAONARIVONY T, RAKOTONDRABE J.B, RASOLOHERIMAMPIONONIAINA M R, RANAIVOZANANY A - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 110-112
Les cystadénomes mucineux représentent 15% des tumeurs bénignes de l’ovaire. Ils sont fréquemment multi-loculaires et, deviennent monstre sans intervention. Le but de ce travail était de rapporter un cas de cystadénome mucineux géant, d’en analyser les complications, les aspects thérapeutiques et évolutifs, au travers d’une revue de la littérature.
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Prise en charge des fistules anales au CHU de Brazzaville : à propos de 55 cas
N.ELE, G. OKIEMY, C.KOUBA, P. A. BOUYA, TH GOMBET, J.B. NKOUA-MBON, A. NGATSE OKO, B.ATIPO IBARA, J.R. IBARA, R. MASSENGO - Congo-Brazzaville - 113-117
Auteurs : N.ELE, G. OKIEMY, C.KOUBA, P. A. BOUYA, TH GOMBET, J.B. NKOUA-MBON, A. NGATSE OKO, B.ATIPO IBARA, J.R. IBARA, R. MASSENGO - Congo-Brazzaville
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 113-117
Le but de cette étude rétrospective était d’analyser
les résultats du traitement chirurgical d’une série de 55
fistules anales.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une
étude rétrospective qui a été réalisée
dans le service de chirurgie digestive du centre hospitalier et universitaire
de Brazzaville.
De septembre 1996 à octobre 2002, 55 patients qui présentaient
une fistule anale ont été opérés.
Le diagnostic de la fistule anale a été établi sur les
arguments cliniques.
Tous les patients avaient subi un traitement chirurgical ; après repérage
de l’orifice primaire et de l’orifice secondaire, une fistulectomie
suivie d’une fistulotomie et la mise en place d’un séton
avaient été réalisées selon les cas.
Résultats : Notre série comportait 50 hommes
(90,90 %) et 5 femmes (9,10 %) avec un âge moyen de 40 ans (extrêmes
25 et 61 ans).
Nous avions relevé 38 fistules trans-sphinctériennes inférieures
(69,09 %), 15 fistules trans-sphinctériennes supérieures (27,27
%) et 2 fistules complexes en fer à cheval (3,63 %).
Les suites opératoires étaient simples dans 48 cas (87,27 %) et
compliquées dans 7 cas (12,73 %) de suppuration persistante et de retard
de cicatrisation. Sur 55 patients 20 étaient VIH positifs.
Nous avions eu 1 cas de récidive (1,8 %). La mortalité opératoire
était nulle.
La durée moyenne du séjour hospitalier était de 10 jours
(extrêmes 8 et 14 jours).
Nous avons obtenu une disparition de l’écoulement purulent et une
cicatrisation complète du trajet fistuleux dans tous les cas.
Conclusion : Le traitement des fistules anales est essentiellement
chirurgical et dépend des rapports du trajet fistuleux avec les muscles
sphinctériens.
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Un cas de sténose colique secondaire à une pancréatite chronique calcifiante. Cas observé dans le Centre Hospitalier Universitaire HJRA Antananarivo
HUNALD F., ANDRIANASOLO M., RAKOTOARIJAONA A., RANAIVOZANANY A. - Madagascar - 118-120
Auteurs : HUNALD F., ANDRIANASOLO M., RAKOTOARIJAONA A., RANAIVOZANANY A. - Madagascar
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 118-120
Justificatif : Une sténose colique est une complication
rare d’une pancréatite chronique calcifiante.
Objectif : Montrer la difficulté diagnostique et le
traitement approprié.
Patient et méthode : Il s’agit d’un homme
de 52 ans entré dans le service des urgences du CHU HJRA le 30 juillet
2001 traité chirurgicalement pour une occlusion intestinale aiguë.
Résultat : Un homme de 52 ans présente une occlusion
intestinale aiguë de type colique. Une laparotomie d’urgence a montré
une sténose de l’angle colique gauche traitée par un anus
iliaque de dérivation de proche amont. En second temps, la tomodensitométrie
a posé le diagnostic d’une pancréatite chronique calcifiante,
l’examen anatomopathologique des prélèvements ganglionnaires,
péritumoraux lors de l’exploration, et endoluminaux lors de la
fibroscopie n’a montré aucun processus de malignité. Une
dérivation colo-colique en oméga fut montée pour le traitement
chirurgical.
Conclusion : Une sténose colique secondaire à
une pancréatite chronique calcifiante pose un problème de diagnostic.
Le meilleur traitement serait une dérivation digestive par une anastomose
colo-colique en oméga.
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Dilatation des bronches et polyarthrite rhumatoïde séronégative : à propos d’une observation
NDONGO S, KA M.M, POUYE A, DIALLO S, LEYE A, DIOP T.M. - Sénégal - 121-123
Auteurs : NDONGO S, KA M.M, POUYE A, DIALLO S, LEYE A, DIOP T.M. - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 121-123
Nous rapportons une observation de dilatation des bronches (DDB) chez une Sénégalaise
de 38 ans sans antécédents particuliers suivie en Médecine
Interne depuis 1995 pour une Polyarthrite rhumatoïde (PR) érosive,
séronégative aux facteurs rhumatoïdes. Le syndrome de suppuration
bronchique est survenu deux ans après le début des signes articulaires
et a été révélé par la survenue d’une
dyspnée d’effort modérée, d’une toux productive
avec des crachats striés de sang sans arguments en faveur d’une
tuberculose pulmonaire. Le scanner thoracique avait permis de confirmer la dilatation
des bronches.
Les manifestations pulmonaires de la PR sont très variables et s’observent
surtout dans les polyarthrites séropositives. Parmi les différentes
atteintes rapportées, la DDB est la plus fréquente et peut survenir
plusieurs années avant les manifestations articulaires.
L’association PR et DDB reste encore méconnue sur le plan étio-pathogénique.
La possibilité d’une susceptibilité accrue au bacille de
Koch serait une piste intéressante en milieu tropical quand on y connaît
la prévalence de la maladie tuberculeuse.
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Infections néonatales à Abidjan. Aspects cliniques et étiologiques
YAO ATTEBY J.J., CISSE L., OREGA M., ATTIMERE Y., OULAÏ S., DJADAN M., ANDOH J. - Côte d'Ivoire - 124-126
Auteurs : YAO ATTEBY J.J., CISSE L., OREGA M., ATTIMERE Y., OULAÏ S., DJADAN M., ANDOH J. - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 124-126
Les infections néonatales sont une cause importante de mortalité
et de morbidité.
Notre objectif dans cette étude était d’identifier les étiologies
des infections néonatales rencontrées à Abidjan.
L’étude a porté sur 250 nouveau-nés hospitalisés
au CHU de Treichville, de mars 2000 à août 2000.
Les résultats de cette enquête ont montré qu’il s’agissait
dans 76,8% des cas d’infections materno-fœtales. Le tableau clinique
était pluri-symptomatique.
Les bilans paracliniques ont permis d’identifier par ordre de fréquence,
Klebsiella pneumoniae (51,61%), E. coli (16,14%), S. aureus (9,7%).
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La tuberculose chez les hémodialysés chroniques. A propos de 5 observations colligées en milieu africain à Abidjan
N KOFFI, A.D. GNIONSIAHE, J.M.S ATCHAPO, A NIBAUD - Côte d'Ivoire - 127-128
Auteurs : N KOFFI, A.D. GNIONSIAHE, J.M.S ATCHAPO, A NIBAUD - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 5302 - Février 2006 - 127-128
Les auteurs rapportent 5 observations de tuberculose survenue chez des patients en hémodialyse chronique à Abidjan. Ces 5 patients se composent de 3 hommes et de 2 femmes. L’âge moyen des patients est de 33 ans. Le délai moyen entre la mise en hémodialyse et le début des signes rattachés à la tuberculose est de 6 ans avec 80 % de survenue en moins d’un an de mise en hémodialyse. Le mode de début de la tuberculose est insidieux et la présentation clinique peu spécifique conduisant à un délai diagnostic moyen de 5 semaines. L’évolution sous traitement est marquée par une mortalité de 40 %.
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