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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 12/10/2010 | Lire l'article original
La cérémonie d'ouverture a été marquée par plusieurs allocutions et l'appel à la vigilance de l'environnement par le griot Ngampika. Les personnalités qui se sont exprimées sont le président de l'organisation de cette rencontre, le Dr Boniface Okouya, l'ancien ministre français de la Coopération, Jacques Godfrain, représentant la fondation de l'ancien président français Jacques Chirac, le conseiller pharmaceutique à la santé du ministère de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC), André Katélé, ainsi que le président de l'ordre des pharmaciens du Congo, Hyacinthe Ingani.
Ce dernier a témoigné de l'engagement des pharmaciens dans la lutte contre la vente illicite des médicaments, sur la traçabilité des lots de médicaments afin de sécuriser ceux-ci, et de leur disponibilité à poursuivre les réflexions sur l'harmonisation de la législation pharmaceutique en Afrique centrale.
Remerciant la délégation de la RDC, Hyacinthe Ingani a rappelé que les deux Congo ont des chantiers communs. Il a demandé à ses collègues de réfléchir sur le processus de sécurisation des frontières entre les deux capitales les plus proches du monde, tout en évitant la circulation des médicaments sans autorisation des professionnels de la pharmacie.
Dans son discours, le conseiller du ministre de la santé de la RDC, André Katélé, a assuré que son pays veille à ce que sa population accède aux bons médicaments. En ce qui concerne les produits pharmaceutiques contrefaits, le ministère compte doter toutes les provinces de ce pays de minis laboratoires pour la détection rapide des produits. Il envisage de former les pharmaciens et inspecteurs provinciaux ainsi que l'installation à toutes les portes d'entrée de la RDC d'un spectrophotomètre à laser.
Ouvrant la cérémonie, le ministre en charge de la Santé, Georges Moyen, a quant à lui rappelé que ces journées sont d'une importance capitale pour le ministère. Car elles permettent de dresser le bilan et de dégager des perspectives sur le plan organisationnel et fonctionnel de la pharmacie. « Le médicament est une arme essentielle pour prévenir et lutter contre la maladie afin de promouvoir la participation des populations au développement socio économique du pays. Au Congo, le système pharmaceutique a traversé plusieurs étapes. Sur l'héritage des structures sanitaires de l'époque coloniale en 1949, il a vécu l'expérience d'entreprise d'Etat. Aujourd'hui, le système a connu sa libéralisation », a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, dénoncé l'expansion du marché illicite des médicaments, l'inefficacité du système d'approvisionnement et de distribution des médicaments auprès des formations sanitaires tant publiques que privées ainsi que l'absence de la formation des pharmaciens.
Le ministre a également émis le souhait que certaines initiatives soient prises en compte tout en considérant le cadre juridique du secteur pharmaceutique devenu inadapté et incomplet, par l'adoption de la loi cadre accompagnée des textes d'application appropriées. Selon lui, une commission chargée de rédiger les textes législatifs et réglementaires a été mise en place. Elle vise à doter les formations sanitaires des médicaments essentiels génériques ; à renouveler les effectifs vieillissants de la profession de pharmacien, avec la création au sein de la faculté des Sciences de la santé d'une section pharmacie ; ainsi qu'à renforcer les capacités de l'inspection générale de la santé.
Enfin, au terme de ses propos, Georges Moyen a émis le vœu que les résolutions prises soient pratiques, réalistes et à effets durables.
Lydie Gisèle Oko
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