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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 30/09/2006 | Lire l'article original
L’amphithéâtre du Centre de formation et d’appui sanitaire (CeFA), dans la commune de Mont-Ngafula, a servi de cadre à la formation des membres des associations de lutte contre la drépanocytose (anémie SS) le jeudi 28 septembre 2006. Plus de soixante-dix personnes avaient pris part à cette journée de formation placée sous le thème « Mieux faire connaître la drépanocytose ». C’est le Dr Léon Tshilolo du Centre hospitalier Monkole qui était l’animateur principal, assisté de Alpha Akakesema et Edouard Muteba, tous deux membres de la «Plate-forme d’appui, de formation et de veille dur la drépanocytose (PAFoVed)».
Cette plate-forme d’obédience congolaise vise à prendre
en charge les malades drépanocytaires grâce au partenariat avec
les pays et organismes étrangers intéressés à cette
maladie.
Selon le programme de la formation, les participants ont été sensibilisés
par un rappel des notions essentielles sur l’anémie SS, le dépistage
néonatal et la prise en charge précoce dans la ville de Kinshasa.
Ils ont été invités aussi à savoir parler de la
drépanocytose dans leurs associations en faveur des personnes souffrant
de cette maladie.
Le dernier volet de la rencontre a porté sur la préparation du
troisième congrès international de l’Organisation internationale
de lutte contre la drépanocytose. Ces assises auront lieu à Dakar,
au Sénégal, du 22 au 24 novembre 2006 sous le thème «
La prise en charge de la drépanocytose dans les pays en développement
».
Lors de la séance de clôture de cette journée de formation, Dr Tshilolo a rappelé à ses interlocuteurs que la drépanocytose est une maladie héréditaire, inflammatoire, rhéologique, macro et micro-vasculaires. Elle se manifeste notamment par la rougeur, la tuméfaction et elle est transmise par les parents à leurs enfants. Il a insisté sur le fait que cette maladie est génétique et non maléfique comme d’aucuns prétendent à tord. L’orateur a précisé qu’elle existe surtout chez les bantous, car ils pratiquent le mariage endogène. Son diagnostic est tardif et souvent ignoré. Les porteurs se chiffrent en République démocratique du Congo entre 25 et 30 %. Il a mis l’accent aussi sur le dépistage des enfants à la naissance et invité les associations à aider les couples pour ce dépistage. «Le malade a droit à une vie paisible», a-t-il dit.
Les préparatifs du troisième congrès
Le Docteur Léon Tshilolo a saisi l’occasion pour inviter les associations à se préparer pour leur participation au 3ème congrès à Dakar. Ces assises comprendront des forums scientifique et associatif.
Le congrès va se dérouler sous le patronage de Mme Viviane Wade,
présidente d’honneur et épouse du président de la
République sénégalaise Abdoulaye Wade. Plusieurs personnalités,
dont les ministres de la santé venus du monde entier, ainsi que les épouses
des chefs d’Etat africains, sont invités à ces assises.
Par Stéphane Etinga
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