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Gabonews | Gabon | 13/01/2011 | Lire l'article original
Et, contrairement aux campagnes précédentes qui ne visaient que les enfants âgés de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, celle-ci va concerner toutes les strates de la population, a-t-il souligné.
Aussi, les populations recevront-elles, par voie orale, les premières doses de vaccin sur la période du 20 au 22 janvier, alors que les secondes seront administrées au début du mois de février et les dernières au mois de mars sur une période de trois jours.
Six doses de vaccin
« Ces périodes s’expliquent d’autant plus aisément que la vaccination contre la polio nécessite l’inoculation de 6 doses de vaccin, à raison de 2 par mois. En période d’épidémie, les délais sont tout naturellement raccourcis », a-t-il ajouté.
Parmi les zones où sévit la maladie, le directeur Afrique de l’OMS a cité les cas du Congo-Brazzaville, l’Angola (au niveau du Cabinda), le Nigeria (en diminution), l’Ouganda, le Libéria et la République Démocratique du Congo.
C’est donc en application des recommandations internationales et du principe de précaution que le gouvernement Gabonais a initié cette campagne antipolio qui va démarrer avant la fin du mois en cours.
En visite le mois dernier à Libreville, le directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, Luis Gomes Sambo, avait notifié que des « efforts résiduels restent à faire pour combattre la poliovirus sauvage » dont la « résurgence » touche notamment les enfants non vaccinés.
La poliomyélite touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Une infection sur 200 se solde par une paralysie irréversible (des jambes, en général). Parmi les enfants paralysés, 5 à 10% meurent lorsque leurs muscles respiratoires cessent de fonctionner.
Outre la vaccination, les autorités gabonaises ont appelé à la « vigilance et à la surveillance accrues de tous, pour signaler tout cas suspect à la structure sanitaire la plus proche, et prendre toutes les mesures d’hygiène élémentaires (lavage des mains et des aliments) », puisque le virus se transmettait à partir des « mains sales et des aliments souillés par les matières fécales des patients infectés ».
GN/MM/RA/11
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