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Epidémie de poliomyélite sauvage : des séquelles chez les survivants

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 23/04/2011 | Lire l'article original

À Pointe-Noire, épicentre de la maladie qui a frappé le Congo entre octobre 2010 et février 2011, plusieurs dizaines de rescapés de l'épidémie de poliomyélite sauvage essayent de recouvrer une vie normale avec l'aide des humanitaires, mais le souvenir des semaines de souffrance et d'inquiétude reste indélébile. Juvet Kakala, 24 ans, étudiant en première année de mathématiques, physique et chimie à la faculté des sciences de l'université Marien-Ngouabi est l'un de ces êtres sortis des abîmes de la mort. Parti de Brazzaville pour un court séjour à Pointe-Noire, au quartier Mpaka Longchamp, il a contracté la maladie dans des circonstances qui l'obligent désormais à prendre fait et cause pour la vaccination.

« J'ai eu la chance d'avoir dans la parcelle où je vivais une maman infirmière qui m'a proposé de me vacciner. J'ai boudé son offre parce que je pensais que c'était des histoires. Mais, après j'ai vécu vraiment la polio et ses effets », relatait-il il y a quelques jours à une équipe de journalistes.

Actuellement pris en charge par un programme de rééducation mis en place par l'ONG Handicap international, Juvet, qui recouvre tout juste l'usage de ses membres vient de vivre un cauchemar : « Quelques deux jours après la proposition de cette maman, je ressentais de la fièvre, des maux de tête, des courbatures et des crampes au niveau des pieds qui persistaient. Je suis allé dans une clinique où j'ai suivi des soins pendant une semaine ; mais mon était se dégradait, mes membres inférieurs ne fonctionnaient plus, puis les membres supérieurs. Il n'y avait plus de sensation au niveau des pieds et des mains. Je pensais que c'était l'effet des injections et perfusions, mais non... Finalement, j'ai été emmené à l'hôpital Adolphe-Cissé. Là, après un test, ils m'ont dit que je souffrais de la polio. Ils m'ont pris en charge, et ce n'est que deux jours après que j'ai commencé à sentir à nouveau l'existence de mes membres. J'ai vraiment souffert... »

Aujourd'hui, il dit avoir retrouvé une bonne partie de ses capacités : « J'ai retrouvé certaines de mes capacités, même si ce n'est pas à 100%. Je peux déjà manger, me laver ou me soulager seul, je peux aussi marcher seul sans béquilles. »

Ce jeune étudiant, qui a été pris en charge gratuitement pour des soins médicaux, psychologiques, ainsi que pour son alimentation, ne se prive pas de dire toute sa reconnaissance pour l'assistance médicale de l'État et des humanitaires, mais surtout pour l'aide de son frère aîné qui a pris soin de lui au cours de ces longues semaines de souffrance, l'aidant notamment à s'alimenter comme à faire ses besoins. De Brazzaville, ses amis ne cessaient de le réconforter au téléphone et sa mère s'est rendue à Pointe-Noire à son chevet.

Juvet n'est pas le seul dans son cas. Comme lui, de nombreuses personnes revenues des affres de cette épidémie de paralysie flasque aiguë luttent au quotidien pour se refaire un corps apte. Profina Soba, une élève du lycée technique Poaty-Bernard et Jaelle Mbemba, une jeune mère célibataire, apprentie couturière du quartier Mpaka-Patra à Pointe-Noire, font partie des rescapés. Faut-il le rappeler, de nombreuses personnes sont mortes de la maladie.

Jaëlle, hospitalisée à l'hôpital de Loandjili, a pleuré de reconnaissance vis-à-vis de son père, seule personne à son chevet. Comme la plupart des rescapés de la polio abordés par l'équipe des journalistes mis à l'œuvre par l'Unicef, elle en appelle à la vaccination « quel que soit le nombre de passages » et à la salubrité autour de tous pour être à l'abri du danger.

Cela d'autant plus que les agences des Nations unies au Congo ont fait état de deux cas récents dans la partie sud du pays, et surtout de 42 cas en RDC voisine. Ce qui donne toute sa raison d'être au cinquième passage de la vaccination du 28 avril au 2 mai.

Thierry Noungou

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