Parmi les recommandations formulées par les participants figurent le dépistage précoce en vue d'une prise en charge rapide au moyen des campagnes de sensibilisation intensives à l'endroit des populations. Il y a également la formation des personnels médicaux (médecins généralistes et des personnels paramédicaux), ceci dans le but de limiter le recours systématique aux diabétologues et l'envoi des diabétiques vers les centres hospitaliers.

Pour le cas du Gabon, il a été convenu d'améliorer le ratio/médecin qui est actuellement en dessous des prescriptions internationales, tout en souhaitant que les associations des patients soient plus actives à l'avenir. A la lumière des expériences des autres Etats, en effet, elles jouent un rôle très important en matière d'éducation des populations, de sensibilisation des pouvoirs publics qui doivent créer des centres d'excellences et initier des projets de recherche pour mieux appréhender les effets de cette maladie.

Les participants se sont en outre engagés à renouveler plus souvent ce genre d'assises qui leurs permettront de faire un état des lieux de la régression de la maladie à l'issue de la mise en place et l'exécution des plans d'actions de lutte contre la diabète.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le monde comptera 300 millions de diabétiques en 2025, contre 125 actuellement, dont 75 % vivent dans les pays en voie de développement.

Dans le même temps, la population urbaine en Afrique va passer de 34 % en 2000 contre 70 % en 2025 si rien n'est fait.

Le diabète de type 2 représente 75 % des cas de diabète et 99 % des patients en DT2 ont plus de 40 ans.

GN/MM/DCD/11

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