retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Journée mondiale de la santé mentale : Luis Gomes Sambo souhaite un appui supplémentaire à la mise en place du programme de santé mentale

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/10/2011 | Lire l'article original

Le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique l'a dit dans son message relatif à la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale qui se tient, comme chaque année, le 10 octobre. Cette année, le thème retenu est « Investir dans la santé mentale ». Pour le Dr Luis Gomes Sambo, les informations disponibles révèlent que 450 millions de personnes dans le monde souffrent d'un trouble mental ou comportemental. Et les études conduites jusqu'à ce jour enseignent qu'au moins un patient sur six se présentant dans une unité de soins de santé primaires souffre de maladie mentale sous une forme ou une autre. Dans la région africaine, une proportion d'environ 1% de la morbidité totale est due à la schizophrénie.

Cette psychose provoque une incapacité grave et fait peser une lourde charge sur les familles et les communautés des personnes affectées. Et les troubles comportementaux, ceux liés à l'abus de substances, font de plus en plus problème dans la région.

Il faut aussi noter que les catastrophes naturelles, les conflits et d'autres formes d'agitation sociale constituent les principales causes de maladie mentale. Les troubles mentaux ne bénéficient pas souvent de l'attention qu'ils méritent du fait de la stigmatisation et de la discrimination à l'égard des malades. Et depuis l'adoption de la stratégie régionale africaine pour la santé mentale, il y a aujourd'hui plus d'une décennie, très peu de pays se sont dotés d'une politique nationale ou de plans de santé mentale. À ce jour, seuls 50% des États membres de la région disposent de politiques nationales en matière de santé mentale.

Pour le directeur régional, l'investissement dans la santé mentale demeure insuffisant, car les ressources humaines et financières actuellement disponibles pour atténuer la lourde charge de morbidité due aux troubles mentaux ne sont pas adéquates, et l'accès aux services de santé mentale reste très limité. Et même si la stratégie régionale pour la santé mentale plaide en faveur de la réorientation des ressources des soins de santé de niveau tertiaire aux soins de santé primaires, la plupart des établissements et services de santé restent concentrés dans les villes, et il s'avère difficile pour les personnes souffrant de troubles mentaux d'accéder à des soins près de leurs communautés. Une situation qui entrave l'accès à des centres et services de santé mentale et favorise la stigmatisation à l'égard des malades.

Le Dr Luis Gomes Sambo souligne que les pays de la région ne consacrent à la santé mentale que 2% de leur budget national de la santé. Environ 80% de cette allocation sont destinés à des soins curatifs, dispensés pour l'essentiel dans les grands hôpitaux des villes. Cette situation génère de grandes inégalités d'accès au traitement entre les soins communautaires et les soins hospitaliers.

Nonobstant le fait que les gouvernements des États membres de la région ont clairement montré leur engagement à améliorer les soins de santé mentale, des efforts doivent encore être faits sur le plan de l'affectation des ressources. Le directeur de l'OMS pour l'Afrique en appelle donc à tous les pays pour qu'ils investissent davantage dans les services de santé mentale au niveau communautaire et dans les établissements de soins de santé. En outre, des investissements sont requis en matière d'éducation et de formation des professionnels de la santé mentale.

En conclusion, l'orateur pense qu'il faut d'urgence effectuer une recherche orientée vers l'action et des essais cliniques pour évaluer les modèles de soins et les actions qui sont susceptibles d'améliorer la qualité des services de santé mentale. D'où l'exhortation des partenaires à fournir un appui à la mise en place de programmes de santé mentale en se fondant sur l'approche des soins de santé primaires. « Il n'y a point de santé sans santé mentale », a-t-il signifié.

Faustin Akono

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !