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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 04/02/2012 | Lire l'article original
Selon les cancérologues congolais, très souvent les victimes de ces cancers sont des jeunes femmes. Elles arrivent trop souvent au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville à un stade avancé de la maladie. Dans ces cas, les malades subissent des traitements soient symptomatiques ou palliatifs.
Les facteurs alarmants du cancer du col de l'utérus sont entre autres la multiplicité des partenaires sexuels, les infections génitales chroniques mal traitées. Pour le cancer du sein, on signalerait par exemple l'absence d'allaitement, l'alimentation riche en graisses et l'hérédité.
La campagne d'information menée par l'UCC auprès des populations ajoute : « Présence d'une boule dans le sein, écoulement liquide du mamelon, modification de la peau du sein et autres saignements génitaux, excepté les menstruations, doivent conduire à une consultation immédiate. »
Les traitements sont coûteux et longs et il y a à peine huit spécialistes congolais en cancérologie sur l'ensemble du territoire national. Le ministre de la santé, Georges Moyen, souligne que cinq cents nouveaux cas sont enregistrés chaque année. Il rappelle que le taux de guérison est de 4 à 5 fois plus faible que pour les autres maladies.
Les malades ne sont pas assurés malgré la cherté des produits pharmaceutiques, l'UCC sollicite donc du gouvernement la subvention du traitement. Le cancer est évolutif et les premiers cas de la maladie au Congo ont été découverts en 1957.
Fortuné Ibara
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