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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 09/02/2012 | Lire l'article original
Le premier cas a concerné un garçon d'une dizaine d'années, mordu par un chien. Les cas de morsures dans les villes du Congo ne sont pas rares, mais l'attention a été éveillée lorsque le chien en question est mort. Quelques voix ont alors commencé à circuler. Et la rumeur s'est transformée en inquiétude quand un autre garçon mordu est décédé. Puis, la rumeur a tourné à la panique : au quartier Tahiti, la population a été le témoin direct d'une scène des plus atroces. Une fillette y a été attaquée par un chat sorti de nulle part ; il a fallu bien longtemps à quelques courageux pour détacher les mâchoires de l'animal du corps de la fille qui devait décéder, elle aussi, quelques jours après.
Puis, ainsi qu'une précédente édition des Dépêches de Brazzaville l'a signalé, est arrivé le décès dimanche soir de notre ancien vendeur, Dieuveil Mounana, 25 ans environ, après avoir été attaqué dans sa maison par un chien errant. Le doute n'a plus été permis. D'autant qu'au quartier Hamar, trois propriétaires de chiens ont vu leur animal de compagnie mourir après une paralysie partielle des membres, des spasmes et l'immobilisation. Le doute n'est plus permis : l'épidémie de rage s'est installée dans la capitale du Niari. Les passants sont désormais dans l'angoisse de voir surgir à tout instant un animal quelconque, attaquant sans raison et contaminant sa rage.
La mairie a vigoureusement réagi. Désormais tout propriétaire d'animal de compagnie, chien ou chat, doit impérativement se rendre au service vétérinaire et l'y faire vacciner. Les services spécialisés se disent disponibles pour cette opération qui devient une véritable urgence nationale. Tout propriétaire d'animal de compagnie qui ne justifierait pas d'une vaccination récente s'expose à de fortes amendes. Le message semble passer. Ce jeudi matin, en plusieurs endroits de la ville de Dolisie, les chiens n'étaient visibles que tenus en laisse ou amenés vers le point de vaccination.
Berthe-J. Koumba et L. Mpama
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