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Sidwaya | Burkina Faso | 04/03/2012 | Lire l'article original
La réduction de la mortalité maternelle passe par une bonne santé de la femme. Et c’est pour assurer une meilleure santé à nos mamans que les gynécologues du Burkina, en marge des festivités de la célébration de la Journée internationale de la femme le 8 mars 2012 à Dédougou, ont lancé ce samedi 3 mars, une campagne de dépistage du col de l’utérus. Prévue pour une durée de trois jours, cette première campagne couvre toute la province du Mouhoun. Les jours à venir, nous confie, le Pr Thiéba Blandine, les autres districts de la région seront appelés à organiser à leur tour leur campagne de dépistage. Maladie redoutable, certes, mais le cancer du col de l’utérus, caractérisé de « maladie très gentille », peut être guéri, si et seulement si, on le détecte à temps. « On a toujours dit que le cancer du col de l’utérus est une maladie redoutable, mais très gentille dans la mesure où il y a des chondromes que l’on peut dépister à temps et les prendre en charge pour éviter l’évolution de la maladie », nous confie le Dr Rouamba Papagba, gynécologue-obstétricien au Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou. En effet, avant l’apparition du cancer du col de l’utérus, il y a des lésions précancéreuses qui prennent plus de dix à quinze (10 à 15) ans pour évoluer vers la maladie que l’on peut constater et prendre les dispositions qui y siéent pour les prévenir. Cependant, poursuit le Dr Rouamba, les femmes se présentent généralement dans les formations sanitaires dans un état de cancer très avancé, et en ce moment il devient compliqué d’y remédier. « Dans ces conditions, nous sommes obligés de nous contenter de se limiter qu’aux traitements symptomatiques », regrette le gynécologue Rouamba. Pour éviter de telles situations regrettables, un appel est lancé aux femmes en âge de procréer de se mobiliser massivement pour cette campagne, mais aussi, d’inscrire dans leurs habitudes, le dépistage ordinaire lors des consultations de routine. Représentant le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Zacharie Parré, n’a pas manqué d’encourager les agents de santé qui travailleront d’arrache-pied pour assurer la réussite de cette campagne.
Kamélé FAYAMA
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