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Revue de presse de santé tropicale

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Questions à ... Dr Yolande Nirina Raoelina, Chef de service de la lutte contre les maladies émergentes et réemergentes

L'express de Madagascar | Madagascar | 07/02/2006 | Lire l'article original

Diverses maladies apparaissent en ce moment. La situation sanitaire est-elle alarmante ?
Elle est normale, dans la mesure où nous sommes en pleine saison des pluies. Des maladies existent tout au long de l'année, seulement elles foisonnent entre octobre et avril. En effet, les microbes prolifèrent et se propagent facilement à cause des eaux stagnantes, de l'arrivée des pluies et de la hausse de la température et de l'humidité.

D'autres maladies comme le chikungunya émergent aussi. Qu'avez-vous à dire sur ce sujet ?
Il faut d'abord noter que notre service s'occupe des maladies émergentes et ré-emergentes. Une distinction doit se faire pour les deux cas. Le chikungunya, qui sévit actuellement à la Réunion, fait partie de la deuxième catégorie. Elle a déjà existé depuis longtemps, même si son apparition dans l'île soeur est encore récente. Pour les nouvelles maladies, donc émergentes, comme les cas de la grippe aviaire ou du Sras, Madagascar reste en alerte à chaque situation déclarée.

Quelles sont les précautions prises ou à prendre dans la prévention, pour les deux cas ?
Se préparer à toute éventualité est la meilleure des préventions. Notre service approvisionne les centres de santé de médicaments spécifiques. Nous renforçons, de même, les compétences de notre personnel technique. Pour le cas du chikungunya, étant la maladie du moment, nos équipes sanitaires sont déjà alertées de son existence dès l'année dernière. En effet, elle est apparue dans les îles voisines en 2005. Chaque direction du ministère de la Santé et du planning familial a déjà reçu une note afin que tout le monde s'y prépare.

En quoi consiste cette préparation ?
Les tâches sont coordonnées au sein de la direction, où plusieurs services sont regroupés. Nous communiquons en permanence avec le service de surveillance épidémiologique, ce dernier déclenchant la riposte chez nous. A chaque alerte, des stratégies sont menées pour assurer la sensibilisation. Une planification est mise en place pour l'intervention médiatique de notre action tout au long de l'année. Car, il faut que les gens se rendent compte de l'ampleur de chaque type de maladies. Cette année, le ministère a même renforcé la supervision, afin d'éduquer les gens selon les éventualités qui présentent. Des radios locales nous soutiennent dans ce sens.

En cas d'épidémie, existe-t-il une démarche spécifique ?
Toutes les démarches doivent être respectées, car il s'agit avant tout de santé publique. Une alerte et une enquête justifient le cas d'épidémie. Mais nous ne devons pas minimiser les analyses jusqu'à la confirmation ou non. Pour le chikungunya, ces étapes doivent être respectées, même si aucun résultat n'est encore connu.

Le chikungunya présente-t-il un danger pour la santé publique ?
Si les analyses révèlent un cas de chikungunya, le pays ne devra pas s'affoler, car ce n'est pas une maladie mortelle. Nous disposons déjà de mesures préventives adéquates. Depuis des années, le programme de lutte contre le paludisme s'encadre dans la politique nationale de la santé. Le chikungunya ne constitue pas un danger, car nous en sommes mieux préparés. Contrairement à la Réunion, qui n'avait pas connu auparavant de cas de malaria ou de maladies analogues. C'est pourquoi elle a minimisé la prévention.

Mais si les analyses prouvaient un ou des cas de chikungunya, quelles mesures prendriez-vous ?
Comme le chikungunya se transmet par l'intermédiaire d'un virus, il n'y a pas de traitement fixe. Il dépend du symptôme qui se présente. Le seul problème avec ce genre de maladie c'est que, même si elle n'est pas mortelle, le traitement dure. En effet, celui-ci demeure symptomatique. En tout cas, le ministère est mieux équipé grâce à des stocks épidémiques. La mise en place de pharmacie "Fanome" au sein de chaque centre de santé de base, ainsi que la distribution de moustiquaires constituent un plus pour rendre la confiance à tous les Malgaches.

Propos recueillis par Fanja Saholiarisoa

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