← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 19/11/2006 | Lire l'article original
Suite aux premiers cas enregistrés en 2003, le ministère de la Santé publique a introduit le vaccin antiamaril (VAA), dans le Programme élargi de vaccination de routine (PEV), dès janvier 2004. Et en avril 2004 des campagnes de riposte ont été organisées dans les localités concernées. Par ailleurs, le gouvernement a également pris la résolution de renforcer la surveillance épidémiologique qui demeure encore faible dans quelques districts à hauts risques.
Présente dans 34 pays africains, dont le Cameroun qui a un écosystème favorable à l’émergence de la maladie, la fièvre jaune sévit de manière constante. Les populations rurales sont les plus exposées, car plus en contact avec le vecteur au cours des activités agricoles. Selon un rapport du PEV, " les épidémies peuvent aussi éclater en milieu urbain parce que le vecteur (Aedes haemogus, un moustique), réside de façon permanente ou saisonnière dans les gîtes péri-domestiques tels que les réserves d’eau, les vieux pneus, …
Pour l’heure, il n’existe pas de traitement spécifique pour la fièvre jaune. Les soins consistent au traitement des signes et symptômes de la maladie, d’où la nécessité de la vaccination. Dans sa forme majeure, la maladie est fatale en dix jours dans plus de la moitié des cas. Dès qu’un un cas est suspecté, une dose de VAA est administrée gratuitement à toutes les populations âgées de six mois et plus. Mais en fonction du PEV de routine, il est administré aux enfants de neuf mois et aux femmes enceintes. Une dose du vaccin assure une protection absolue contre la fièvre jaune pendant dix ans.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux