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Cameroon tribune | Cameroun | 19/11/2006 | Lire l'article original
Contenu dans une minuscule fiole de 150 ml, le liquide appelé " Sur’eau — Waterguard ", est un potabilisant élaboré au terme de nombreuses études faites en laboratoire dans des universités et centres de recherche camerounais de renommée, afin de populariser un des grands combats du moment : celui de l’eau. Une quantité de produit dans un simple bouchon suffit à traiter 20 l d’eau claire, soit 1.000 l à stériliser pour chaque bouteille de " Sur’eau — Waterguard ".
C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée vendredi dernier par le gouverneur du Littoral Gounoko Haounaye, en présence des principales têtes couronnées de la ville. L’esplanade de l’hôpital de district de Nylon avait été choisie pour abriter la manifestation. Et pour cause ! Comme l’auront signalé tour à tour le délégué du gouvernement auprès de la CUD, le secrétaire permanent de l’ACMS et le gouverneur du Littoral, l’enjeu de ce produit réalisé dans le cadre du Projet système d’eau salubre au Cameroun de l’ONG, est avant tout sanitaire. Illustration avec quelques chiffres des maladies hydriques au Cameroun : 16% d’enfants de moins de 5 ans ont eu une ou plusieurs diarrhées en 2004.
On passe à un enfant sur quatre dans la tranche des nourrissons de 6 à 23 mois. D’après les enquêtes de l’Acms, moins de 60% de foyers camerounais ont accès à l’eau potable. Dans les zones rurales, ils sont à peine 40% à consommer de l’eau de qualité. Dans le cas spécifique de Douala, personne n’aura oublié la dévastatrice épidémie de choléra qui a secoué la ville il y a deux ans. Braquant ainsi les projecteurs sur la qualité de l’eau dans la capitale économique.
L’objectif de l’ACMS est donc simple. Theresa Gruber — Tapsoba, le secrétaire permanent, a indiqué dans son allocution qu’il était question de rendre le " Sur’eau — Waterguard " le plus accessible possible, les couches défavorisées étant les plus touchées par les problèmes d’eau. Le produit passera donc par le circuit de distribution commercial. Il est à noter que des systèmes d’eau salubre comme celui-ci ont été testés dans 11 pays, dont le Malawi, le Burkina-Faso ou encore le Kenya et le Rwanda. Il a réduit dans certaines situations de 50% les cas de diarrhées, qui représentent la maladie hydrique la plus dévastatrice dans ces zones.
Eric ELOUGA
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