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Revue de presse de santé tropicale

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Paludisme : des moustiques vecteurs en perpétuelle adaptation

Le Faso | Burkina Faso | 24/09/2012 | Lire l'article original

Les uns développent des résistances, les autres modifient leur comportement. Les moustiques vecteurs du paludisme, les anophèles, trouvent toujours un moyen de déjouer les tentatives des humains pour se protéger de la maladie. Des chercheurs de l’Institut de recherche et développement (IRD) et leurs partenaires révèlent leur grande capacité d’adaptation, qui met à mal les stratégies de lutte recommandées par l’OMS.

Un essai clinique mené dans une trentaine de villages béninois montre que la combinaison de moustiquaires imprégnées de deltaméthrine avec des pulvérisations intra domiciliaires d’un autre puissant insecticide n’a pas permis, après 18 mois, de faire reculer la maladie.

Ni le nombre de cas ni la prévalence de l’infection chez les jeunes enfants n’ont été réduits, comparé à l’usage de moustiquaires seules. Dans certaines localités, l’introduction de ces dernières a induit un changement des habitudes alimentaires des Anophèles, qui piquent d’ordinaire la nuit. Ils sévissent dès lors à l’extérieur des habitations au lever du jour.

L’efficacité à long terme des actions de prévention et de lutte actuelles est donc remise en question. Les scientifiques doivent à nouveau faire preuve d’innovation pour espérer éliminer un jour la maladie. Sur les recommandations de l’OMS, 290 millions de moustiquaires imprégnées ont été délivrées en Afrique sub-saharienne entre 2008 et 2010, permettant de protéger 580 millions de personnes du paludisme. Et 80 millions de personnes, soit 10% de la population à risque, ont également vu les murs de leur foyer aspergés d’insecticides. Pourtant, avec toujours 200 millions de personnes touchées par an et plus de 700 000 décès dans le monde, dont 80% en Afrique, la maladie reste un problème de santé publique majeur.

Principal obstacle au recul de la maladie : la grande faculté d’adaptation des moustiques vecteurs aux insecticides préconisés, les pyréthrinoïdes. Comme le révèlent les récents travaux des chercheurs de l’IRD et de leurs partenaires au Bénin, la résistance à ces produits de la principale espèce vectrice, Anopheles gambiae, est en très forte augmentation et met à mal les stratégies des Programmes nationaux de lutte contre le paludisme. L’autre vecteur majeur au Bénin, Anopheles funestus, a quant à lui opté pour une autre tactique : éviter tout contact avec les insecticides en modifiant ses habitudes alimentaires.

Les tissus graisseux sécrètent des hormones proches des substances du cannabis

Les endocannabinoïdes sont des hormones produits par l’organisme, proches des substances psychoactives du cannabis. Leur effet ne se limite pas au cerveau, ils favorisent aussi la survenue d’infarctus du myocarde. Telle est la conclusion d’une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS). Dans les pays industrialisés, une épidémie d’obésité est en marche. Aujourd’hui déjà, un tiers de la population est en surpoids, et la tendance est à la hausse. On sait depuis longtemps que si, de plus, ces personnes font peu d’exercice et sont soumises à un stress intense (au travail, par exemple), elles risquent de subir un infarctus du myocarde.

Des chercheurs et des médecins, emmenés par Thomas Schindler des Hôpitaux universitaires de Genève, viennent de mettre à jour les fondements moléculaires de cette corrélation : les tissus adipeux et les hormones que ces derniers sécrètent en cas de stress y jouent les premiers rôles. Ces hormones sont appelées endocannabinoïdes. D’un point de vue chimique, elles sont similaires aux substances psychoactives du cannabis et se fixent sur les mêmes récepteurs, dans le cerveau, mais aussi sur les parois des vaisseaux sanguins. Or, dans le cas des vaisseaux coronaires, les endocannabinoïdes diminuent l’élasticité des parois.

Cela réduit leur dilatation fonctionnelle et donc l’afflux sanguin maximal vers le muscle cardiaque (flux sanguin myocardique). C’est ce que Thomas Schindler et ses collègues ont réussi à mettre en évidence dans le cadre d’une étude clinique, portant sur 111 participants, de poids normal et en surpoids. Les résultats ont été récemment publiés : plus l’indice de masse corporelle (ICM ou BMI) des sujets était élevé, plus le taux d’endocannabinoïdes mesuré dans leur sang était important, et plus leur flux sanguin myocardique était bas. « Une réduction de la dilatation fonctionnelle des vaisseaux cardiaques est considérée comme un stade précurseur de maladie coronarienne, précise Thomas Schindler. Cette dernière peut conduire à un infarctus, et, dans le pire des cas, à la mort ».

Il est donc recommandé de rompre cette chaîne fonctionnelle, en faisant régulièrement de l’exercice pour réduire les dépôts adipeux, et en évitant le stress au quotidien, afin de diminuer la sécrétion d’endocannabinoïdes. Par ailleurs, la découverte de ce mécanisme pourrait servir à la mise au point de nouveaux médicaments cardioprotecteurs, souligne le chercheur. Ce dernier pense qu’il faut, aujourd’hui, se mettre en quête de substances capables de neutraliser les effets négatifs des endocannabinoïdes. « Près de 60% des personnes atteintes d’une maladie coronarienne finissent par subir un infarctus du myocarde, en dépit d’un traitement préventif optimal, rappelle Thomas Schindler. Il est donc urgent de disposer de nouveaux médicaments ».

Boureima SANGA
Sources :Alerte Alphagalileo

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