← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 05/02/2013 | Lire l'article original
Actuellement, poursuit l'enquête, un tiers de tous les décès par cancer sont dus à des facteurs de risque évitables comme le tabagisme, l'obésité, l'usage nocif de l'alcool et diverses infections. De nombreux types de cancer comme ceux du sein, du col utérin et colorectal, s'ils sont découverts tôt, peuvent être guéris.
Par ailleurs, l'enquête menée sur les capacités nationales de lutte contre les maladies non transmissibles et qui s'appuie sur les réponses fournies par 185 pays, révèle d'importantes lacunes dans la planification de la lutte contre le cancer. Même si certains de ces pays ont élaboré des plans ou politiques, nombre d'entre eux ont du mal à passer à l'action. Souvent, ces stratégies ne sont pas intégrées aux plans sanitaires et de développement existant au niveau international.
En outre, de nombreux pays ne possèdent pas les capacités institutionnelles ni le leadership décisif qui assureraient un financement suffisant de la lutte contre le cancer au niveau national. Ainsi, à peine 17% des pays africains et 27% des pays à faible revenu, se sont dotés de plans de lutte contre le cancer assortis d'un budget de mise en œuvre. « Le cancer ne doit plus être une condamnation à mort, car nous disposons de moyens éprouvés pour prévenir et guérir un grand nombre de ses formes », affirme le Dr Oleg Chestnov, sous-directeur général chargé des maladies non transmissibles et de la santé mentale à l'OMS. « Pour limiter l'exposition aux facteurs de risque et faire en sorte que tous les malades aient accès aux soins et traitements appropriés, des programmes complets de lutte contre le cancer sont nécessaires dans tous les pays », explique-t-il.
Pour permettre aux États membres d'évaluer et recueillir des données fiables, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a lancé l'Initiative mondiale pour le développement des registres du cancer dans les pays à revenus faibles et intermédiaires (GICR), soutenue par de nombreux partenaires internationaux, régionaux et nationaux. Les registres du cancer aideront aussi les pays à mesurer l'un des indicateurs fixés par l'accord cadre de l'OMS de surveillance mondiale pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles. Ce cadre sera mis aux voix en mai prochain par les États membres lors de l'Assemblée mondiale de la santé. Il comprend 9 objectifs mondiaux et 25 indicateurs de prévention et de lutte contre les principales maladies non transmissibles, dont le cancer.
Yvette Reine Nzaba
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux