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Sidwaya | Burkina Faso | 20/10/2013 | Lire l'article original
Lors de la 63ème session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, tenue du 2 au 6 septembre 2013 à Brazzaville (République du Congo), le Burkina Faso, à travers le ministère de la Santé a déclaré son adhésion aux orientations et recommandations des lignes directrices consolidées 2013. C’est ainsi que la cérémonie de lancement de ces nouvelles directives a eu lieu, le jeudi, 17 octobre 2013 à Ouagadougou. Cet atelier national de lancement des nouvelles recommandations 2013 de l’OMS et du cadre de traitement 2015 de l’ONUSIDA est conjointement organisé par le gouvernement à travers le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’ONUSIDA. Il vise à aborder les enjeux et les implications majeures des principales recommandations sur l’utilisation des antirétroviraux et les actions proposées aux différents pays pour adapter et appliquer les lignes directrices définies. Il permettra également au Burkina Faso de s’engager pour l’application des nouvelles recommandations 2013 de l’OMS et le cadre de traitement 2015 de l’ONUSIDA afin de renforcer l’accès aux soins et au traitement par les personnes vivants avec le VIH.
Selon le secrétaire permanent du CNLS-IST, M. Didier Romuald Bakouan, ces directives consistent à mettre plus de personnes sous traitement et à renforcer la prévention. On utilise maintenant le traitement comme un des moyens de prévention de la transmission du VIH, dont l’une des premières est de mettre plus précocement les personnes vivants avec le VIH sous traitement. Il a aussi indiqué que la prévention est un ensemble de recommandations et sa réalisation ne peut se concrétiser que si les gens connaissent leurs statuts. Selon les nouvelles directives, « Nous devons tout faire en amont pour amener les gens à connaître leurs statuts de manière à les mettre précocement sous traitement et en aval, travailler à rendre disponible les traitements dans tout le Burkina et dans les régions les plus décentralisées », s’est-il convaincu. Ces lignes directrices visent à consolider les orientations existantes et nouvelles qui couvrent tous les aspects à l’utilisation des ARV pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH pour des populations, des groupes d’âge et des environnements différents. Elles servent également d’outils de référence que les pays peuvent adopter et adapter à leur contexte.
De l’avis de Djamila Cabral, représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la santé, plusieurs innovations sont introduites par l’OMS dans la prise en charge des malades du VIH /SIDA. En effet, il y a des innovations liées au traitement des enfants qui naissent de mères séropositives et la prévention de la transmission mères-enfants et celles liées au suivi des malades qui ont la tuberculose et d’autres infections en même temps que le VIH. Pour elle, avec les nouvelles directives, le nombre de personnes ayant besoin d’ARV va augmenter de façon significative et cela constituera un fardeau pour le système de santé. Pour elle, ces recommandations constituent un ensemble de propositions dont les différents volets de la prise en charge ou de la lutte contre le VIH sont traités. « C’est un document qui concerne aussi bien la prévention, le dépistage ainsi que le traitement et dans ce même document, vous avez tout ce qui concerne les adultes, les enfants, les adolescents et les femmes enceintes », a-t-elle souligné.
A entendre le coordonnateur-pays de l’ONUSIDA, M. Salvator Niyonzima, avec les nouvelles recommandations, il y aura 25 millions de personnes éligibles au traitement antirétroviral dans le monde entier. Et à travers ce proverbe bien connu qui dit que « Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières », il a appelé chaque pays à jouer sa partition pour l’atteinte de ces chiffres. Cette nouvelle approche pourrait permettre d’éviter 3 millions de décès et de prévenir 3,5 millions de nouvelles infections par le VIH dans le monde d’ici à 2025.
Awa OUEDRAOGO
Jude SOME
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