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En marge de la journée mondiale SIDA : Des statistiques inquiétantes sur la pandémie en RDC

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/12/2006 | Lire l'article original

La communauté internationale a célébré le 1er décembre 2006 la journée mondiale de lutte contre le SIDA. En RDC, particulièrement à Kinshasa, cette journée a été célébrée à l’hôpital pédiatrique de Kalembe-Lembe. Une occasion qui a rassemblé les agences du système des Nations unies pour réfléchir sur ce fléau qui décime les populations à travers le monde. C’était aussi l’occasion de se rappeler de cette maladie et de conscientiser le monde sur le danger de la maladie.

Choisi comme cadre pour le lancement des activités de la lutte contre le SIDA, l’hôpital pédiatrique de Kalembe-Lembe, à en croire son médecin directeur, le Dr Akele, a fait de la lutte contre le VIH/SIDA en général, l’ enfant en particulier, son problème.

L’une des principales causes de mortalité et de morbidité en Afrique, le VIH/SIDA est la cause de 7,7 % de mortalité chez les enfants de moins 5 ans dans le monde. « Il accroît la mortalité de plus de 19 % chez le nourrisson et de 36 % chez les enfants de moins de 5 ans », a-t-elle expliqué, soulignant la possibilité de t la prévention d’une infection à VIH chez l’enfant.

Evoquant la prévention de la transmission mère-enfant (Ptme), Dr Akele a fait savoir qu’avec des mesures adéquates la transmission mère enfant du virus a été réduite à moins de 2% dans les pays développés. « En Afrique, sans intervention pour prévenir la TME, le risque s’élève de 30 à 40 % chez un enfant né de mère infectée », a-t-elle ajouté, indiquant que les autres enfants non infectés ont un risque de mortalité deux à cinq fois supérieure aux enfants nés d’une mère non infectée.
Selon le Dr Akele, la transfusion non sécurisée par des personnes inconscientes constitue un autre moyen de contamination chez les enfants.

Cependant, elle signale que très peu d’efforts sont déployés pour les soins des enfants infectés. « Beaucoup de ces enfants meurent en bas âge d’infections opportunistes ou d’affections infantiles communes évitables et traitables.
En outre, il n’existe qu’un nombre très limité d’établissements permettant le diagnostic et la prise en charge correcte des enfants infectés par le virus », a-t-elle fait remarquer.

Un appel aux partenaires

En ce qui la concerne, la pédiatrie de Kalembe-Lembe a créé en 2002, avec l’aide du ministère de la Santé et de la Croix-Rouge, l’unité des maladies infectieuses pour prendre en charge des enfants infectés par le virus du SIDA et tuberculeux. Une prise en charge qui était limitée d’abord aux infections opportunistes. Depuis 2004, avec l’aide de l’UNC, financé par le CDC Atlanta, et l’intervention du gouvernement, des enfants ont eu accès aux Antirétroviraux. Actuellement, 539 personnes suivies dans notre hôpital dans le projet SARA (soutien durable au traitement Arv). Parmi elles, 236 enfants et 95 adultes sous Arv.
Le souhait le plus cher, pour le Dr Akele, est que toutes les personnes malades de la Rdc, adulte comme enfants puissent bénéficier gratuitement du traitement des IO, du traitement par les ARV si ces derniers sont indiqués, ainsi que du suivi clinique et paraclinique adéquat. Aussi, lance-t-elle un appel aux différentes autorités et à tous les partenaires pour qu’un plus grand nombre des professionnels de santé soient formés à la prise en charge de la maladie.

Situation de la RDC

Selon des études, la République démocratique du Congo, connaît une épidémie de type généralisée. Elles ont montré que la prévalence du VIH chez les personnes âgées de 15-49 ans est estimée à 4,5 % avec des extrêmes allant de 1,7 % à 7 %. En outre, l’épidémie est plus active chez les jeunes. La prévalence dans la tranche d’âge de 14-19 ans est estimée 3,6 %. Un taux de prévalence qui a atteint 20% chez les femmes victimes de violences sexuelles illustrant ainsi le rôle joué par les conflits armés dans la propagation de l’épidémie. Les tendances actuelles de l’épidémie montrent une tendance à l’aggravation aux dépends des jeunes, des femmes et des populations rurales dans les zones de conflits comme l’indiquent les figures 1 et 2 ci-dessous. La pauvreté généralisée aggravée par la guerre constitue le principal moteur de l’épidémie. La prévalence en milieu rural est passée de 3,8 % en 2004 à 4,4 % en 2005.

Recherche : Où en est-on ?

Des efforts sont déployés dans le domaine médical par le ministère de la Santé, à travers ses laboratoires spécialisés, à savoir le programme national de lutte contre le SIDA et l’Institut national des recherches biomédicales. Toutefois, il faut signaler que les ressources actuellement mobilisées couvrent à peine les besoins de recherche. Ce, malgré l’appui de certains partenaires extérieurs tels le CDC, IMT-Anvers, UNC, etc.

Dans les domaines sociaux, il convient de noter que plusieurs enquêtes ont été menées. Il s’agit notamment de l’enquête de surveillance comportementale (BSS+) a été organisée en 2005. L’enquête démographique et sanitaire (EDS+) est en cours de réalisation. Cette dernière pourra également donner plusieurs tendances comportementales, sous l’égide du ministère du Plan. L’état des lieux sur les orphelins et autres Enfants Vulnérables en RDC, est en cours de préparation, sous l’égide du Ministère des Affaire Sociales et de ses Partenaires.

De telles études nécessitent autant de ressources financières. Enfin, le mouvement initié entre le Pnmls et ses partenaires du ministère de la Santé, spécialement la Direction de la médecine traditionnelle, afin d’approcher davantage la médecine traditionnelle.

Par Espérance Tshibuabua

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