retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Santé : Un traitement contre les carences en personnel

Cameroon tribune | Cameroun | 13/12/2006 | Lire l'article original

Une réunion sur le développement des ressources humaines en santé en Afrique centrale ouverte hier à Brazzaville. La pénurie des personnels de santé dans la plupart des pays du Sud a atteint des proportions inquiétantes. Le constat a été repris hier par le Secrétaire général de l’Oceac, l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale. Jean-Jacques Moka s’exprimait ainsi à l’ouverture de la réunion sous-régionale sur le développement des ressources humaines en santé (Rhs) ouverte hier dans la capitale du Congo.

Une rencontre de deux jours que la structure organise en partenariat avec le Bureau régional de l’Oms-Afrique et l’Alliance mondiale pour le développement des ressources humaines en santé. La carence en Rhs n’épargne donc pas la sous-région. Il la touche même à plusieurs niveaux : déficit en personnel, formation, conditions de travail, répartition territoriale du personnel, fuite des cerveaux, pratiques déviantes du personnel soignant et administratif…

Précision non négligeable : sur 57 pays connaissant une crise majeure en Rhs, 36 se trouvent en Afrique (statistiques de l’Oms). Le Cameroun n’est pas épargné, à l’instar de toute l’Afrique centrale (le Gabon excepté). Pas étonnant donc que les responsables des ressources humaines auprès des ministères en charge de la Santé publique de pratiquement tous les pays de la sous-région aient fait le déplacement.

D’autres données peuvent mieux édifier sur la crise en Rhs, qui se traduit notamment par la fuite des compétences : il y a davantage de médecins malawites dans la banlieue de Manchester que… dans tout le Malawi. Les chiffres de la saignée en cadres de santé sur le continent vont de 8% au Cameroun à environ 60% au Ghana. L’attrait d’une meilleure rémunération, d’un cadre de travail plus sécurisé, etc. sont les principales raisons à cet " exode de cerveaux sans précédent ".

Les assises de Brazzaville, qui s’achèvent aujourd’hui, visent donc à contribuer au développement des Rhs pour la santé en Afrique centrale. Un but d’autant plus urgent à atteindre que, si la tendance actuelle n’est pas rapidement inversée, les pays touchés auront du mal à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. C’est en tout cas ce qu’a déclaré le Dr. Jean-Marie TrapSIDA, représentant du directeur régional de l’Oms à la réunion. Entre autres objectifs spécifiques, il sera question de faire des recommandations pour une action sous-régionale de développement des ressources humaines en santé liées au plan d’action de l’Alliance mondiale pour le développement des Rhs.

Cela dit, bien avant la réunion de Brazzaville, des actions ont été menées çà et là sur le continent pour essayer d’arrêter l’hémorragie. Au Cameroun, cité hier par un expert de l’Oms, les fonds Ppte ont été utilisés pour recruter 1200 personnels de santé (570 autres recrutements sont en vue). Au Cap-Vert, un médecin formé doit exercer deux ans dans le public avant de recevoir son diplôme. En Ouganda et au Kenya, des mesures incitatives ont été prises pour garder les professionnels sur place. Au Mali, les communes et les communautés emploient les Rhs. C’est sans doute un début de solution. Mais le traitement devra sans doute se poursuivre.

Alliance NYOBIA

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_bailly
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_salvat
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !