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Cameroon tribune | Cameroun | 08/12/2006 | Lire l'article original
L’inauguration, en février dernier, du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/ SIDA, une première sur le continent, entend s’impliquer pour accélérer la recherche du virus. Dans la même lancée, Synergies africaines contre le SIDA et les souffrances humaines, qui regroupe les premières dames africaines, tente de venir en aide aux personnes infectées. Toujours sous l’impulsion de Chantal Biya, la fondation qui porte son nom s’est donnée comme principale mission de prévenir la transmission mère-enfant.
Le Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS), principal organe chargé de la lutte contre la pandémie sous l’autorité du Minsanté, présente également un bilan optimiste. 500 sites sont fonctionnels sur le territoire national en ce qui concerne la prévention de la transmission mère-enfant. La centaine d’associations de personnes vivant avec le VIH a bénéficié de divers appuis. En 2006 par exemple, 112 millions Fcfa leur ont été remis pour la mise en œuvre de leurs plans d’action et 62 millions Fcfa au titre de fonds de solidarité. Des unités mobiles chargées d’encourager la prévention et la prise en charge des malades ont également vu le jour. Dans un souci de décentralisation, 90 unités de prise en charge du SIDA ont été créées à travers le pays afin d’offrir des soins de proximité.
Des actions de sensibilisation et d’information sur le terrain sont aussi notables, par le biais des comités locaux de lutte contre le SIDA installés dans les quartiers. En ce qui concerne le traitement, le Cameroun a engagé une politique de baisse des coûts dans une logique d’accélération de l’accès universel aux soins et aux traitements. Jusqu’ici, à travers des associations, le Ministère des Affaires sociales, en partenariat avec le Minsanté, a fait de la prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables (OEV) son principal cheval de bataille. En outre, des travailleurs sociaux ont été spécialement recrutés pour le soutien psycho-social des OEV et la lutte contre les diverses discriminations. D’autres mesures sont prévues dès 2007 pour accentuer la prise en charge gratuite de dizaines de milliers d’autres OEV.
Josiane R. MATIA
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