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Infos plus Gabon | Gabon | 08/07/2014 | Lire l'article original
« La prise en charge des cancers de l'enfant est très différente de celle des adultes. Les pathologies ne sont pas les mêmes et leurs traitements doivent donc être spécifiques. L'organisme des enfants étant en croissance, certains traitements peuvent entraîner des séquelles importantes à long terme. L'impact psychosocial de la maladie sur un adulte en devenir et sa famille implique une attention encore accrue englobant les aspects psychologiques, éducatifs, familiaux jusqu'à l'insertion professionnelle et sociale », rapporte le journal le Monde daté du 7 juillet.
Si l’Afrique donne souvent la priorité à la lutte contre le sida et le paludisme, les maladies cancéreuses sont également dévastatrices. En 2013, au Gabon, « plus de 20% des patients ont interrompu leur chimiothérapie principalement pour cause d'éloignement. », rapporte mardi un communiqué de presse de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille.
La structure rappelle qu’ « en Afrique subsaharienne du fait de l'augmentation de l'espérance de vie et du changement du mode de vie des populations, la maladie sollicite la mise en place d’un environnement médical adapté (…) ».
La Fondation précise en outre que « le Gabon a entrepris sur l’ensemble de son territoire une restructuration profonde de ses services médicaux publics et une réorganisation fonctionnelle de ses capacités d’hospitalisation. En vue de se doter d’infrastructures adaptées aux besoins de sa population, d’importants investissements ont été engagés, ayant notamment permis la réalisation du Centre Hospitalier Universitaire d’Angondjé et, plus récemment, de l’Institut de Cancérologie de Libreville ».
L’impact négatif du cancer sur les individus et la société peut être largement réduit grâce à des programmes de lutte contre le cancer. Celle-ci va de la prévention et du dépistage à la prise.
en charge de la maladie, à la rééducation et aux soins palliatifs. La mise en œuvre des mesures de lutte contre le cancer nécessite une volonté politique, la mobilisation des ressources et une stratégie partagée qui implique les organisations gouvernementales et non gouvernementales, en particulier les services de santé, les associations locales et les associations de patients. L’OMS a réagi à ce défi en proposant des recommandations pour la création de Programmes nationaux de lutte contre le cancer, qui portent en particulier sur les besoins des pays en développement et incluent des perspectives au niveau mondial pour une lutte efficace contre cette maladie.
Les Programmes nationaux de lutte contre le cancer permettent d’optimiser l’utilisation des fonds disponibles, apportent une base scientifique solide aux composantes des programmes et encouragent la justice sociale en assurant une couverture équitable de la population. Le développement d’un programme basé sur un cadre internationalement reconnu permet aux professionnels de la santé et au grand public de mieux comprendre les problèmes généraux à résoudre. Dans certains pays, il est particulièrement important d’éviter le gaspillage des ressources publiques et privées disponibles; le soulagement de la souffrance pour un coût raisonnable relève de l’obligation éthique, souligne-t-on.
FIN/INFOSPLUSGABON/POP/2014
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