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Prévention et prise en charge du VIH-SIDA : Les tradipraticiens valident leur guide d’intervention

Le soleil | Sénégal | 05/01/2007 | Lire l'article original

Les tradipraticiens sont aujourd’hui de plus en plus conscients de la nécessité d’une franche collaboration avec la médecine moderne. L’ONG « Gëstu », qui regroupe des tradipraticiens dans le cadre du programme multisectoriel de lutte contre le Sida, a franchi le pas et elle est en passe de valider un guide d’intervention qui permet d’accélérer la prévention et la prise en charge du VIH-SIDA.

Les tradipraticiens regroupés au sein de l’ONG « Gëstu » ont organisé hier à la Policlinique de Médina une journée de validation d’un document de base qui constituera pour eux, un guide d’intervention dans la lutte contre le VIH-SIDA.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier de validation a été présidée par le Dr Ibra Ndoye, Secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls). Ce dernier avait à ses côtés, Alioune Aw, chef de la Division de la médecine traditionnelle au niveau du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, Ibrahima Keïta du Conseil des organisations de lutte contre le Sida au Sénégal (Cossen), Mamadou Bâ, coordonnateur de « Gëstu » et plusieurs invités dont le Dr Wade de la Division Sida du ministère de la Santé.

Le Dr Ibra Ndoye a saisi l’occasion pour dire l’ouverture de toutes les composantes de la médecine moderne, notamment la Division Sida à toutes les collaborations possibles, dans les domaines les plus difficiles de la médecine. « Nous connaissons les limites et les capacités de la médecine moderne », a-t-il souligné, avant de noter le rôle de premier plan que les tradipraticiens peuvent jouer dans le cadre de la sensibilisation, du dépistage volontaire et des changements de comportements.
D’ailleurs, il a salué le programme cohérent proposé dans ce cadre par les tradipraticiens et qui a obtenu le soutien du ministère et du CNLS.

Un document stratégique pour 2007-2010

Pour Alioune Aw, près de 80 % de patients s’orientent aujourd’hui vers la médecine traditionnelle. C’est pourquoi au niveau du ministère de la Santé, dans le cadre du rapprochement entre les deux types de médecine, un document stratégique de base a été élaboré pour la période 2007-2010, pour un coût de deux milliards cinq cents millions de nos francs.
À en croire ses propos, le document sera soumis aux bailleurs de fonds et comprend cinq composantes qui portent sur la réglementation, la pharmacopée, le renforcement des capacités, les travaux de recherche et la préservation de la propriété intellectuelle.

Le représentant du Cossen a, quant à lui, salué les effets bénéfiques du programme multisectoriel qui permis d’accroître les cellules du Cossen, qui sont passées de 50 à 600 cellules disséminées à travers le pays.
Si les tradipraticiens sont conscients aujourd’hui de l’efficacité de la pratique de la médecine traditionnelle, ils ont eu des éclairages au sortir des séances de renforcement de capacités financées par le CNLS, sur la confusion entretenue entre le traitement des Ist et celui du VIH-SIDA.

Pour Mamadou Bâ, les tradipraticiens comptent établir un consensus, afin de partager des connaissances et expériences dans l’objectif d’optimiser les résultats acquis dans la lutte contre le Sida.
Le coordonnateur de « Gëstu » a souligné que son ONG va bénéficier d’un second financement du CNLS pour élargir sa réponse face à la pandémie, soutenu par une franche collaboration avec la Division de lutte contre le Sida. Un appui qui nécessite la mise en place d’un cadre réglementaire et un guide d’intervention permettant d’accélérer l’efficience de la prévention et de la prise en charge du VIH-SIDA. Mamadou Bâ a promis le soutien des tradipraticiens dans le cadre de la prévention et de la participation communautaire aux efforts de prévention et de dépistage.

BABACAR BACHIR SANÉ

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