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Mutations | Cameroun | 10/01/2007 | Lire l'article original
L’une des plus importantes est " la validation du cursus de formation des futurs médecins et pharmaciens à l’Isss de Bangangté et leur diplômation par la Fmsb de l’université de Yaoundé I, notamment pour ce qui concerne les étudiants de la première promotion arrivés en fin de formation au cours de l’année 2007 ". La réunion tripartite qui a accouché d’une commission de suivi des mesures prises, a également décidé de finaliser de manière diligente la convention de tutelle académique entre les deux établissements de formation sus-mentionnés.
Tandis que, dans le même chapitre de la formation en médecine, le ministère s’est engagé à ne pas s’opposer à la demande d’ouverture d’un hôpital d’application à Bangangté pour les étudiants de l’Isss. L’université de Yaoundé I devra par ailleurs servir de tuteur, à travers l’Ecole polytechnique, au nouvel Institut supérieur des sciences et de technologie, un autre établissement de l’université des Montagnes, dont les dirigeants se sont engagés à actualiser les dossiers de demande d’agrément ou d’extension soumis à l’administration. Ultime décision de la réunion du 08 janvier : dès la prochaine rentrée académique les modalités de recrutement des étudiants et des enseignants (ainsi que la promotion de ces derniers), devront être alignées sur les règles ordinairement observées dans l’enseignement supérieur.
Officiellement, l’épée de Damoclès qui planait sur l’université des Montagnes depuis sept ans est donc levée. En effet, jusqu’alors, le ministère de l’Enseignement supérieur, hormis les autorisations d’ouverture des premiers cycles de formation, n’avait pas totalement adoubé ce projet dont les premiers fruits (25 médecins et 5 pharmaciens) devraient être disponibles cette année. Des étudiants qui jusqu’alors auraient pu être effrayés par la position officielle du gouvernement relayée par l’Ordre des médecins qui considérait que " l’université des Montagnes fonctionne en marge de la réglementation." (Voir Mutations du 08 décembre 2006).
Dans une lettre parvenue le 31 août dernier à l’Ordre des
médecins du Cameroun, le ministre de l’Enseignement supérieur
expliquait ainsi que l’institution mise en cause n’avait reçu
aucune autorisation "ni pour préparer les étudiants aux diplômes
nationaux, ni pour les préparer aux diplômes étrangers".
"Par contre, reconnaissait Jacques Fame Ndongo, le promoteur de cette institution
a reçu l’accord de création et l’autorisation d’ouverture
de l’Institut supérieur des sciences de la santé. Institution
préparant les étudiants au diplôme supérieur d’études
professionnelles (Dsep), diplôme national de niveau Bac ou Gce Al + 2
ans." Avant de conclure à la nullité des diplômes que
pourrait délivrer ou faire délivrer l’université
des Montagnes.
Ce à quoi, le Pr Lazare Kaptue rétorquait que la qualité
des formations dispensées à l’UdM permettrait à ses
étudiants de rapporter des diplômes étrangers que les autorités
universitaires et sanitaires camerounaises ne pourraient contester.
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