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Prévention de la pneumonie : Le premier facteur de mortalité des enfants en Afrique

Le soleil | Sénégal | 20/01/2007 | Lire l'article original

Cela fait des années que la pneumonie sévit en infligeant de la souffrance aux familles et aux enfants. Aujourd’hui, la pneumonie va faire près de 2 800 victimes parmi les enfants, en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’emprise de la pneumonie sur les enfants africains pourrait bientôt être de l’histoire ancienne. À Brazzaville, cette semaine, l’Organisation mondiale de la santé rassemble plus d’une centaine de décideurs et de leaders africains en immunisation et en santé des enfants, afin de tracer une voie pour la prévention de la pneumonie de l’enfance, grâce à la vaccination.

La réunion de l’Oms tombe à un moment important, du fait que la pneumonie en Afrique est sur le point de s’empirer et non pas de s’améliorer. L’épidémie du VIH aggrave encore davantage l’incidence de la pneumonie et la résistance aux antibiotiques rend le traitement encore plus compliqué et moins efficace. De plus, la drépanocytose, qui est courante en Afrique occidentale, augmente considérablement le risque des principales causes bactériennes de pneumonie de l’enfance.

Les vaccins sont la raison nous permettant de pouvoir peut-être venir à bout de la pneumonie. À la différence d’autres importants facteurs de mortalité des enfants en Afrique, des vaccins existent pour prévenir les principales causes de décès des enfants par la pneumonie : des bactéries connues sous les noms de pneumocoque et Hib. Ces vaccins sont sûrs et efficaces. En fait, leur efficacité a été prouvée dans des essais cliniques menés en Afrique occidentale. Un essai clinique récent en Gambie a révélé que la vaccination pneumococcique réduisait le risque de mortalité des enfants de 16 pour cent. Un autre a démontré que la vaccination contre le Hib empêchait 20 pour cent des cas graves de pneumonie. De plus, des vaccins supplémentaires en cours de développement promettent d’être encore plus efficaces, sauvant encore bien davantage de vies.

Cela faisait des années que les vaccins contre la pneumonie étaient utilisés couramment dans les pays riches, sans pour autant parvenir dans la plupart des pays africains. L’obstacle à leur utilisation, le plus souvent cité, était le manque de financement permettant l’achat de ces vaccins. Avec la création de l’Alliance Gavi et du Fonds Gavi associé, cet obstacle est désormais éliminé pour pratiquement tous les pays africains. Avec plus de 4 milliards de dollars de financement entre maintenant et 2015, les pays peuvent obtenir des vaccins contre le Hib et à compter du début de l’an prochain, des vaccins pneumococciques, pour un faible co-paiement (entre 0,15 et 0,43 dollars américains par dose pour la plupart des pays africains).

Même avec le soutien financier de Gavi, l’introduction des vaccins est confrontée à des défis valides. Le personnel doit recevoir une nouvelle formation. Les chambres froides pour la conservation des vaccins doivent être agrandies. Une surveillance permettant de mesurer l’impact des vaccins doit être mise en place. Toutefois, ces défis doivent également être considérés par rapport à ceux découlant du traitement de la maladie et des coûts liés à l’inaction, à savoir des occasions manquées de prévention de la pneumonie chez les enfants.

Ensemble, ces deux vaccins devraient permettre de prévenir jusqu’à 40 pour cent des cas graves de pneumonie chez les enfants africains. Les vaccins existent. Leur financement est disponible. Les obstacles programmatiques sont surmontables. Le seul maillon manquant est la volonté politique pour faire de l’introduction de ces vaccins une priorité nationale. Nous espérons que c’est exactement ce que les participants à la réunion de l’Oms vont faire aujourd’hui. Si c’est le cas, cela signifie un avenir très sombre pour la pneumonie et un avenir radieux pour les enfants africains.

Le Dr Orin Levine est le directeur exécutif du groupe PneumoADIP de l’Alliance Gavi. Le Dr Rana Hajjeh est directeur de projet pour l’Initiative Hib de l’Alliance Gavi. Tous les deux travaillent à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore, dans l’État du Maryland, aux États-Unis. L’adresse email du Dr Levine est olevine@jhsph.edu et celle du Dr Hajjeh est rhajjeh@jhsph.edu.

Par Orin Levine et Rana Hajjeh

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