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Santé publique - Le Dr Moeti lance un appel à la vigilance face à la propagation de la maladie à virus Zika

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 10/02/2016 | Lire l'article original

Les pays de la région africaine de l'OMS doivent faire preuve de vigilance et se préparer à faire face, le cas échéant, à la maladie à virus Zika. Tel est en substance l'appel que vient de lancer le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, la semaine dernière.

« Les formes les plus efficaces de prévention consistent à réduire les populations de moustiques en éliminant leurs sites de reproduction potentiels et à appliquer les mesures de protection personnelle recommandées afin de se prémunir contre les piqûres de moustiques. Je lance un appel aux pays de la région pour qu'ils renforcent la lutte antivectorielle, la surveillance et la détection en laboratoire de la maladie à virus Zika et des complications neurologiques, tout comme la sensibilisation du public », a déclaré le Dr Moeti.

Le virus Zika sévit dans des zones tropicales abritant de grandes populations de moustiques. Selon les informations actuelles, il circule en Afrique, dans les Amériques, en Asie du Sud et dans le Pacifique occidental. Le virus Zika se transmet par piqûre d'un moustique infecté, du genre Aedes, qui est aussi le vecteur de la dengue, du chikungunya et de la fièvre jaune. Et à la suite des recommandations formulées par le comité d'experts convoqué en vertu du Règlement sanitaire international, le Dr Margaret Chan, directeur général de l'OMS, a déclaré que la flambée constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette maladie représente un risque pour la santé publique à cause de sa propagation internationale qui menace tous les États, d'où la nécessité d'une riposte internationale coordonnée. Tous les pays de la région africaine sont exposés à une transmission du virus Zika, compte tenu de la fréquence du type de moustique vecteur. Le risque de transmission est accentué par les flambées actuelles de maladie à virus Zika dans d'autres pays du monde. Dans la région africaine, Cabo Verde a rapporté une flambée, avec plus de sept mille cas signalés depuis le mois d'octobre 2015. Toutefois, le nombre des cas est en régression depuis le mois de décembre 2015. Il n'existe actuellement aucun traitement spécifique de la maladie à virus Zika, mais il est important d'en connaître les symptômes : fièvre, éruptions cutanées, douleurs musculaires et articulaires, conjonctivite, état de malaise ou céphalées, qui restent en général bénins. Les sujets atteints peuvent prendre les médicaments courants contre la douleur et la fièvre et doivent beaucoup se reposer et boire suffisamment d'eau.

Les symptômes se manifestent normalement pendant une période de deux à sept jours. La maladie à virus Zika dans les Amériques a été associée à une augmentation du nombre de bébés atteints de microcéphalie nés au moment où sévit la maladie. Les autorités et organismes sanitaires enquêtent actuellement sur le lien éventuel entre virus Zika et microcéphalie, entre autres causes possibles de celle-ci. En vue de protéger les populations contre la maladie à virus Zika, la directrice régionale exhorte tous les pays à intensifier les activités de surveillance ; appliquer les mesures de lutte antivectorielle ; renforcer les procédures de confirmation en laboratoire ; améliorer la prise en charge des cas ; sensibiliser le public aux risques associés à la maladie à virus Zika et encourager les populations à prendre toutes les mesures de protection contre les piqûres de moustiques et assurer le suivi des femmes enceintes jusqu'à la fin de leur grossesse pour détecter des cas possibles de microcéphalie et de complications neurologiques. Notons que les bureaux de l'OMS au niveau des pays dans toute la région doivent apporter l'appui nécessaire aux autorités nationales pour leur permettre de se préparer effectivement et de mettre en place une riposte efficace à la maladie à virus Zika.

Faustin Akono

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