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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 25/01/2007 | Lire l'article original
Signalons cependant que le virus Ebola tire son nom d’une rivière
près de la ville de Yambuku, (région de l’Equateur), au
Congo-Kinshasa, où ce microorganisme fut isolé lors d’une
épidémie, qui débuta le 1er septembre 1976 à l’hôpital
de cette localité. Entre le 1er septembre et le 5 novembre 1976, 318
personnes contractèrent le virus et 280 en moururent. En 1929, une nouvelle
souche de virus Ebola fut identifiée lors d’une enquête sur
les causes de la mortalité anormale des singes cynomolus, importés
des Philippines, dans une animalerie de quarantaine à Reston, USA. 2
gardiens ont été infectés mais leur rétablissement
fut rapide sans traitement spécifique.
Le 4 mai 1995, débuta, une épidémie à Kikwit à l’ex- Zaïre. Le nombre de malade quadrupla tous les 10 jours et la population prit rapidement conscience du danger que représentaient les soins apportés aux patients et la toilette des morts. Pour des raisons plus claires, le virus ne vit pas à l’aire libre, il ne sort que rarement de sa niche écologique. Son réservoir naturel reste inconnu, mais semble se trouver dans les forêts tropicales d’Afrique et du Pacifique occidental. Son diagnostic est difficile, car les symptômes précoces tels que les yeux rouges et des démangeaisons oculaires sont non spécifiques. Si quelqu’un présente les symptômes cités précédemment et que l’infection par le virus Ebola est suspectée, plusieurs tests de laboratoire doivent être faits (méthode ELISA, isolation du virus). L’hospitalisation avec mesure d’isolement approprié, y compris pendant le transport, s’impose devant la suspicion clinique fièvre hémorragique virale.
Cependant, il convient de signaler qu’auparavant des vaccins étaient administrés de façon préventive, mais actuellement, grâce à la découverte du docteur Steve Jones, ainsi que les tests en laboratoire entrepris sur trois espèces animales différentes ont démontré que le vaccin permettait à la moitié des animaux infectés de survivre lorsque le médicament était inoculé dès les premiers signes d’infection.
Par ailleurs, des tests poussés doivent encore être menés, car il est encore trop tôt pour utiliser ce vaccin en Afrique, c’est un processus qui pourrait prendre plusieurs années.
NYNETH MOSANGO (STAGIAIRE)
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