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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 31/01/2007 | Lire l'article original
Plusieurs sujets sont développés au cours de ces assises. La théorie est axée essentiellement sur le « But et indication du soin de plaies », « Règles et principes lors de la réalisation d’un soin de plaies », « bonne utilisation des produits antiseptiques », « soins de plaies chirurgicales », « soins d’escarres et d’ulcères veineux et artériels », « soins de brûlures ».
Le premier jour de cette formation, Patricia Taminiau, présidente de l’association belge pour l’hygiène hospitalière, s’est attelé sur trois points, à savoir l’anatomophysiologie de la peau et de la cicatrisation, les facteurs intervenant dans la cicatrisation des plaies et les voies de la contamination des plaies. M.Snijkers et N.Mabenga, quant à eux, se sont attardés sur les principes à respecter lors de la réalisation des soins de plaies.
De son côté, le Dr Malonga, directeur de Nursing aux cliniques
universitaires de Kinshasa, a mis l’accent sur la réalisation des
soins de plaies sur le terrain en soulignant les contraintes et le dysfonctionnement.
Le deuxième jour, P. Taminiau est revenue sur la bonne utilisation des
produits antiseptiques et les notions de base du traitement des plaies chroniques.
M. Snijkers et A. Watusadisi se sont appesantis sur les techniques de soins
de plaies et cas cliniques et les soins chirurgicaux. La partie théorique
sera suivie de la pratique qui se fera dans les différentes unités
chirurgicales, selon les différents types de plaies répertoriés
sur le terrain. Les pratiques concernent les premiers soins aux brûlés
et les soins aux patients stomisés.
En organisant une telle formation, l’ONG «Tshela» vise l’harmonisation et la standardisation de la prise en charge du patient lors de la réfection de soins de plaies par tous les infirmiers de la ville de Kinshasa. Constat fait par cette ONG est que l’administration des soins et l’éducation à la santé passent par le personnel infirmier. Pour Tshela, les infirmiers ont une approche particulière privilégiée avec les patients, différente de celle des médecins. « Ils doivent à la fois les informer, les éduquer et les soigner, ce qui les rend plus accessibles auprès d’eux », affirme l’ONG, ajoutant que l’environnement économique et social de l’Afrique ne permet pas au personnel infirmier africain de bénéficier d’une formation continue efficiente.
Les objectifs poursuivis par l’ONG Tshela consistent à promouvoir en Afrique l’enseignement et le recyclage du personnel infirmier et la qualité des soins médicaux par l’organisation de cycles de formation en techniques des soins infirmiers et d’hygiène hospitalière, la mise en place des structures de soins à domicile, la mise en place des lieux d’apprentissage et d’enseignement ainsi que l’organisation des rencontres interprofessionnelles.
Par Espérance Tshibuabua
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