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Revue de presse de santé tropicale

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La médecine chinoise est à la mode

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 01/02/2007 | Lire l'article original

A Kinshasa, les malades affluent dans des centres de médecine chinoise de plus en plus nombreux. Ils prétendent guérir au prix fort toutes sortes de maladies, ce que contestent les médecins, qui dénoncent une maffia organisée et une mode passagère... Dans la parcelle n°813 de l’avenue Révolution, dans la commune de Limete à l’est de Kinshasa, le centre de médecine chinoise Meilun ne désemplit pas. Assis sur des bancs ou des chaises en plastique, abrités sous des parasols, des dizaines de patients attendent de consulter.

Le centre ne ressemble en rien aux formations hospitalières modernes. Ici, le personnel est réduit au strict minimum : deux à trois agents. Pas d’odeur de médicaments non plus, ni de matériel impressionnant : juste un deux pièces, une salle d’attente et un petit local servant de laboratoire…

Il existe à ce jour une cinquantaine de centres de ce type, disséminés à travers toute la ville de Kinshasa. Ils ont commencé à proliférer il y a un peu plus de sept mois, et attirent beaucoup de monde. «Il nous arrive d’examiner jusqu’à 250 malades par jour, explique Innocent Mayoyo, membre du réseau Meilun. Souvent nous prolongeons les consultations au-delà de 20 heures.»
Avec 2 000 Fc (4 $), le malade couvre à la fois les frais de consultation et d’analyse médicale. Dans les formations médicales modernes, les frais de consultation du médecin coûtent, à eux seuls, au minimum 5 200 FC (10$). Ce qui, pour une population qui vit avec, en moyenne, moins d’un dollar par jour, constitue un sérieux attrait. Quant aux analyses médicales, elles ont l’air simples : pas de piqûre pour prélever la goutte épaisse, pas de selle, pas d’urine...

Des médicaments très couteux

Basé sur la microcirculation sanguine, le diagnostic se fait à l’aide d’un petit microscope portatif, relié à un moniteur (écran). Le malade pose juste son annulaire enduit d’un peu d’huile sur l’appareil que manipule un laborantin. Celui-ci analyse les images qui s’affichent et demande de temps en temps au malade s’il souffre de maux d’estomac, s’il a des problèmes de peau, s’il urine souvent…

A la sortie du laboratoire, le malade trouve ici toute la gamme de médicaments qui lui sont prescrits, cette fois ci au prix fort : 15 $ pour l’Antimal contre le paludisme, alors qu’une cure traditionnelle d’Artesunate généralement prescrit dans les hôpitaux vaut environ 2500 Fc (5 $) ; du thé chinois, le Tiens slimming tea présenté comme «nécessaire pour la prise des autres médicaments», à 12 $ les 20 sachets… Le coût global du traitement peut varier en moyenne entre 60 et 250 $ voire plus, selon les maladies décelées.

Malgré ces prix prohibitifs, les malades se précipitent. Certains affirment avoir été soignés du diabète, aujourd’hui portant incurable ! «Avant, les urines me dégoulinaient dans le pantalon, raconte Tshilombo Mwamba, un avocat. Trois mois après le traitement, ma glycémie s’est rééquilibrée...» Lors des émissions télévisées, les promoteurs congolais de ces centres expliquent régulièrement que «leurs produits ont des effets correctifs sur le système nerveux, la circulation sanguine, l’estomac et toutes sortes de cellules du corps ; qu’ils possèdent des vertus thérapeutiques pour corriger tout dysfonctionnement de l’organisme…»

Vendeurs d’illusions !

Les médecins, eux, restent sceptiques quant à l’efficacité de cette médecine, présentée comme une panacée. «C’est l’ignorance qui amène les gens là-bas», affirme sans détour le président du Conseil urbain de l’Ordre des médecins de Kinshasa, le Dr Duduline Ndanu. Ces centres ne peuvent pas prétendre guérir le diabète, le cancer ou l’hypertension qui sont des maladies chroniques». Formé lui-même en Chine, il reconnaît que dans la médecine, l’analyse de la microcirculation sanguine aide à diagnostiquer un certain nombre de disfonctionnement du corps, mais ne décèle pas toutes les maladies. Il se dit convaincu que c’est une mode qui va fatalement passer.

Eliane Tshilobo et Didier Kebongo/ Syfia

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