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Sud Quotidien | Sénégal | 13/02/2007 | Lire l'article original
D’après M. Carter, dans les pays où des relations ont été développées entre les agents de la Santé et les institutions éducatives, des progrès ont été faits dans la lutte contre les maladies qui causent des souffrances inutiles aux enfants. S’exprimant à l’ouverture d’une conférence de deux jours sur "l’Initiative éthiopienne de formation en santé publique" (EPHTI), M. Carter a insisté sur le caractère essentiel de l’éducation à l’hygiène pour éliminer les maladies transmissibles. "Le Trachome est concentré dans la région d’Amhara en Ethiopie. Des mains crasseuses répandent cette maladie, particulièrement quand les enfants ne repoussent pas les mouches qui se posent sur leurs yeux.
En fin de compte, les yeux s’infectent et la cécité s’ensuit", a-t-il expliqué. De plus, selon M. Carter, la cécité des rivières (onchocercose), causée par un parasite et transmise par la mouche noire, sévit de façon endémique en Ethiopie. "L’apprentissage de la propreté et la surveillance de la toilette sont des éléments très importants pour protéger les enfants des infections parasitaires", a souligné M. Carter, dont l’organisation caritative, The Carter Centre basé en Géorgie, à Atlanta, travaille en partenariat avec EPHTI.
EPHTI, en partenariat entre le gouvernement éthiopien, The Carter Centre, plusieurs ONG et sept universités éthiopiennes, oeuvre à l’amélioration de la qualité de la formation préalable des professionnels de la Santé. Lancée en 1997, cette initiative a favorisé l’amélioration de la distribution des soins de santé pour près de 75 millions d’Ethiopiens vivant dans le monde rural. Elle offre aussi la possibilité au personnel de Santé expérimenté de différents pays de travailler côte à côte avec le personnel enseignant éthiopien pour former les agents de Santé et mettre au point du matériel didactique basé sur l’expérience éthiopienne. Parmi les participants à la conférence, figurent les ministres de l’Education de certains pays africains où le Centre Carter aide les gouvernements à lutter contre les maladies parasitaires comme le paludisme et le ver de Guinée.
"Nous ne nous sommes intéressés qu’à des maladies qui ne sont pas très connues, mais les premières victimes de ces maladies sont les enfants". Le Trachome et l’onchocercose causent des souffrances inutiles aux enfants", a noté M. Carter, en invitant les ministres africains à la conférence à examiner les voies et moyens de reproduire l’initiative éthiopienne dans leurs propres pays. "Une alliance étroite doit être créée entre les ministères de la Santé et de l’Education", a-t-il souligné. "Dans les régions où sévit le Trachome, les mouches sont un problème. Apprenez aux gens comment construire une simple latrine avec des matériels locaux. Les causes de prolifération des populations de mouches sont liées au fait que les gens se soulagent (ils urinent et font leurs besoins) à l’air libre, sur le sol.
"J’étais connu comme président des Etats-Unis ou comme l’artisan de la paix entre Israël et l’Egypte et aujourd’hui, [je suis] connu comme le premier constructeur de latrines dans le monde", a déclaré M. Carter au milieu des applaudissements de l’auditoire en reconnaissance de son action en faveur de la promotion du bien-être des populations dans les pays pauvres.
Par PANA
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