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Revue de presse de santé tropicale

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La dépression, deuxième cause de décès chez les jeunes

Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 08/04/2017 | Lire l'article original

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, l'a indiqué lors des réflexions scientifiques ayant ponctué la célébration de la Journée mondiale de la santé à Brazzaville, le 7 avril, sur le thème : « La dépression : parlons-en ». « Il s'agit d'une maladie qui dans le pire des cas pousse au suicide », a-t-elle souligné.

La dépression est un trouble mental grave et complexe qui se manifeste, entre autres, par une tristesse persistante, une incapacité d'accomplir les tâches quotidiennes, une perte d'énergie, l'insomnie ou l'hypersomnie... La maladie a pour causes la pauvreté, le chômage ainsi que de multiples problèmes sociaux comme le décès d'un proche, une rupture sentimentale.

Le professeur Alain Mouanga, chef de service de psychiatrie au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU) a techniquement résumé cela en ces termes : « La dépression est un trouble affectif qui se caractérise par la tristesse pathologique avec risque de suicide, le ralentissement psychique et moteur ainsi que des signes physiques et somatiques », a-t-il fait savoir en soulignant que la dépression cause 125 suicides par an à Brazzaville avec 25% de consultation psychiatrique.

Le chef de service de psychiatrie du CHU a en effet largement exposé sur la maladie pour contribuer à une meilleure connaissance de la dépression en milieu congolais, identifier les forces et faiblesses du dispositif national de prise en charge en proposant des pistes de réflexions et de solutions.

« Les psychothérapies, le sport, l'hygiène de vie, les ressources familiales et communautaires sont des éléments de prise en charge non médicamenteuse », a expliqué le professeur Alain Mouanga.

La Journée mondiale de la santé a coïncidé avec la célébration des 69 ans d'existence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), créée le 7 avril 1948.

Ainsi, la représentante de la structure au Congo, Fatoumata Binta Diallo n'a pas manqué à dire à l'occasion. Dans son mot de circonstance, elle a souligné que la dépression représente la 2ème cause d'incapacité ou d'handicap après les maladies cardiovasculaires.

Près de 350 millions de personnes de tout âge sont touchées par cette maladie, soit 4% de la population mondiale.

« Malheureusement, la région africaine paie le lourd tribut avec 30 millions de personnes touchées », a indiqué Fatoumata Binta Diallo. L'incidence de la maladie, a-t-elle poursuivi, varie selon l'âge.

Elle sévit avec acuité entre 55 et 74 ans et peut conduire au suicide particulièrement chez les adolescents de 15 à 29 avec plus de 800.000 décès par an dans le monde soit environ 1 décès toutes les 40 secondes.

Pour prévenir et lutter contre les maladies mentales, la dépression y compris, l'OMS a formulé quelques recommandations à travers la déclaration de Brazzaville sur les maladies non transmissibles.

Il s'agit notamment de faire de la santé mentale une priorité de santé publique, d'intensifier les campagnes de sensibilisation, de mettre en place des programmes psychosomatiques et réadaptation à assise communautaire, d'étendre la couverture en services de prise en charge des troubles mentaux, d'allouer les ressources humaines et financières suffisantes car il est prouvé que l'affectation de 1000FCFA dans le traitement de la dépression génère un gain de 5000FCFA en terme de meilleur en capacité à travailler, selon Fatoumata Binta Diallo.

« Le gouvernement congolais s'attelle à améliorer la prise en charge et les conditions d'accueil des malades mentaux. C'est tout le sens de notre visite cette année du service de psychiatrie du CHU », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo. Elle a par ailleurs saisi l'occasion pour annoncer que sous peu, un programme national pour la promotion des maladies mentales verra le jour. Les travaux d'implémentation sont très avancés.

Rominique Nerplat Makaya

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