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Sidwaya | Burkina Faso | 06/03/2006 | Lire l'article original
Le premier cas en provenance du village de Séréna dans le département de Oury, présentait les signes de la maladie depuis le mois d’octobre 2005. Agé de 27 ans, ce malade a été transféré à Boromo où des prélèvements de sang ont été effectués en janvier dernier. C’est le Centre Muraz de Bobo-Dioulasso et par la suite l’Institut Pasteur de Dakar, qui ont confirmé que le malade souffrait de la fièvre jaune en début février, explique le docteur Ouattara. Il révèle qu’un autre cas de fièvre jaune, a été reçu par ses services mais ce malade relève du village de Laba dans le district sanitaire de Réo. Malheureusement, ce malade est décédé en cours d’hospitalisation. Celui de Séréna, précise le docteur, avait été vacciné en 1999 contre la fièvre jaune lorsqu’il partait pour la Côte d’Ivoire. Une vaccination qui lui a peut-être procuré une certaine immunité face à la maladie. Actuellement le malade de Séréna se porte bien après les soins. La fièvre jaune souligne le docteur Seydou Ouattara transmise par un moustique appelé “aèdes” est contagieuse; elle présente presque les mêmes signes que le paludisme (fatigue, fièvre, manque d’appétit, vomissements, vertiges, coloration jaune des yeux) : “ c’est une pathologie grave, mortelle dans la majorité des cas. Le malade décède dans un tableau d’hémorragies diffuses, d’insuffisance rénale.”. Il conseille aux populations de se protéger contre les moustiques et de détruire tout site favorable à leur éclosion. Un troisième cas aurait été enregistré à Dédougou en fin 2005.
Pour faire face à l’épidémie, les autorités sanitaires sont en train d’élaborer un plan d’action afin de vacciner toute la population notamment tout sujet âgé de plus de 6 mois. Quant aux maladies à potentiel épidémique, le docteur Ouattara affirme que la surveillance épidémiologique est de mise et jusqu’à la date du 2 mars, le district n’a pas encore atteint le seuil d’alerte en cette période favorable à la méningite, même si des cas sporadiques sont signalés.
Rasmané Zongo
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