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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 15/03/2007 | Lire l'article original
L’ambassadeur de la France en RDC, Bernard Prevost, qui a procédé à la remise des matériels de laboratoire au cours d’une cérémonie organisée dans l’enceinte de l’INRB. Ces équipements visent à renforcer le système de surveillance de la grippe aviaire en RDC et à améliorer les capacités des structures de surveillance. Ils sont constitués d’une chaîne Elisa et d’un ensemble Minividas.
Pour le gouvernement français, il s’agit d’un appui qui
se traduit par l’affectation du matériel de biologie moléculaire
de dernière génération pour renforcer l’Inrb. Ce
don permettra aussi de renforcer le laboratoire médical provincial de
Lubumbashi.
A travers cet appui, la France veut mettre en place un programme de formation
destiné aux personnels techniciens de laboratoire et cliniciens sur la
grippe aviaire.
Formation qui va introduire la surveillance sentinelle de la grippe aviaire et renforcer les compétences du personnel de laboratoire.
« Les matériels remis ce jour pour une partie d’entre eux constituent une première, non seulement en RDC mais aussi en Afrique centrale », a rassuré l’ambassadeur de France en RDC qui précise que ces appareils polyvalents peuvent également servir d’analyse dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA et les hépatites. Et d’ajouter qu’ « avec ces outils, il sera désormais possible de déterminer s’il s’agit d’un virus grippal ou non, évitant ainsi les transports aléatoires d’échantillons ». Bernard Prevost a insisté aussi sur la mise en œuvre de la formation. « Il s’agira de s’appuyer sur l’expertise nationale. Car, elle existe et est de qualité », reconnaît le diplomate français.
Un des cinq chantiers du président Kabila, la santé, constitue également un des secteurs prioritaires en RDC pour la France. La coopération française œuvre pour la reforme du système de santé avec comme objectif principal de réhabiliter les capacités nationales congolaises d’alerte et de réponse aux épidémies.
Fruit de la coopération franco-congolaise
L’Institut national de recherche biomédicals (INRB) a été inauguré le 08 décembre 1984 par le président François Mitterrand. A noter également que, dans les années 80, la France apportait une aide au ministère de la santé, particulièrement à l’Inrb. « Aujourd’hui, il s’agit de poursuivre ce travail engagé en commun et de contribuer à l’amélioration du plateau technique en matière de biologie, pour répondre aux nouveaux défis de la médecine et renforcer les capacités de lutte contre la grippe aviaire en RDC », a indiqué l’ambassadeur Bernard Prevost.
L’Inrb contribue à l’amélioration de la santé de la population congolaise par la mise en œuvre et la promotion sur toute l’étendue de la RDC des explorations biomédicales nécessaires à la surveillance, la prévention et le traitement des maladies de l’homme.
Par Espérance Tshibuabua
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