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La nouvelle expression | Cameroun | 21/03/2007 | Lire l'article original
Selon le Minsanté, Urbain Olanguena Awono qui préside la cérémonie de clôture de l’atelier avec C. Bakang Mbock, 40 000 Oev environ devraient bénéficier du soutien du programme qui dispose de 1,7 milliard en 2007, avec le concours d’une quarantaine d’associations ; pour une prise en charge individuelle de 40 000 F environ par Oev. Une somme relativement insignifiante, au regard des besoins réels de ces enfants qui doivent se nourrir, se vêtir, aller à l’école et se soigner. Joignant l’acte à la parole, Urbain Olanguena décide sur le champ de l’accès gratuit aux soins de santé pour les Oev. Ainsi, explique-t-il, “ tout enfant identifié comme tel devrait se faire établir un ticket santé par le médecin du centre hospitalier le plus proche pour un suivi et une prise en charge médicale gratuite ”.
Souci de l’efficacité et de gouvernance
Dans le même ordre d’idées, Catherine Bakang Mbock affirme qu’il faudra rapidement trouver et mettre sur pied des mécanismes interministériels qui favorisent l’accès gratuit aussi bien aux soins de santé qu’à l’éducation, dans l’esprit de la politique de solidarité nationale.
Mais le souci de l’efficacité et de la gouvernance aura également été au centre des préoccupations de l’atelier. Après avoir relevé pour le déplorer un jour plutôt, certaines faiblesses de gestion imputables à certaines organisations de la société civile lors de la phase pilote, Urbain Olanguena instruit les responsables nationaux et provinciaux du programme, un suivi méticuleux, dans l’optique de limiter d’éventuelles dérives managériales. Catherine Bakang Mbock se soucie de la qualité du soutien apporté aux Oev et enjoint les responsables du programme et les associations “ de vérifier que chaque Oev a un toit, une communauté de soutien, va à l’école, se soigne, bénéficie de toute l’affection nécessaire, a une famille de soutien et jouit de tous les droits qui le protègent”. Et d’ajouter que même la piste du parrainage sera explorée en vue de renforcer ledit soutien.
Les élus locaux, particulièrement les maires, sont également appelés à s’impliquer dans le programme, question de renforcer sa légitimité et sa crédibilité auprès des populations. Lesquelles populations ne facilitent pas toujours les choses sur le terrain de la collecte de l’information. Un acteur de la société civile explique à ce sujet, pour le regretter, que “ c’est parfois une gageure pour identifier les Oev. Quand ce n’est pas les enfants et leurs proches qui trouvent incongru de déclarer à qui veut les entendre que leurs parents sont décédés des suites de SIDA, c’est certains malins, bien informés, qui n’hésitent pas à tromper la vigilance des associations en présentant des enfants qui ne sont point orphelins, dans le seul but de bénéficier du soutien du programme ”.
Bien avant les ministres, les participants à l’atelier avaient déjà émis quelques recommandations, à savoir : réaliser et consolider des fichiers physiques des Oev, réactualiser les fichiers des Oev par site sur une base semestrielle, mettre les manuels de procédure à la disposition des acteurs, renforcer le rôle des travailleurs sociaux, intégrer les activités génératrices de revenus au soutien aux Oev. Tout ceci dans le souci d’une harmonisation des interventions des différents acteurs sur le terrain.
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